Les agents de santé du Point G ont observé un arrêt de travail pour faire un sit-in afin de réclamer leur prime de garde bloqué depuis par le gouvernement en violation flagrante de la loi. Hier, jeudi 14 mai ils étaient tous, les travailleurs en sit-in devant leur administration, en vue de manifester leur mécontentement.
Selon le Directeur de l’hôpital, Ilo Bella Diall, c’est par rapport à la prime de garde que les agents manifestent. Alors que l’hôpital traverse des difficultés ce qui a fortement fait chuter les recettes. « Depuis que le point G a été considéré comme un centre covid-19, vous les voyez, les malades ne viennent plus ni les personnels ; plus de consultation. Parfois l’hôpital fait moins de 500.000 FCFA par jour, un hôpital qui faisait quasiment 2 000 000 de FCFA en une seule journée», a-t-il laissé entendre.
Pour le Directeur du Point G, les agents ont été mis au courant que des tractations sont en train de se mettre en place avec l’Administration du ministère de la Santé afin de trouver une solution à ce problème. « Nous avons écrit au ministre, pour lui faire parvenir de nos besoins, nos prévisions parce qu’on s’est dit que personne ne connait quand cette pandémie va prendre fin ».
« Ce matin le ministre nous a convoqués pour en parler non seulement par rapport aux agents qui travaillent sur le site COVID-19, mais aussi par rapport aux primes de garde. Nous avons convenu sur l’argent du fonds spécial qui a été donné pour leur payer, et à mon retour on est en train de travailler pour les satisfaire », a expliqué Ilo Bella Diall, le directeur de l’hôpital de Point G. Et de conclure : « Je pense qu’au lieu de faire un meeting venez à l’information. Et si vous venez à l’information, vous allez en avoir».
Invitant le personnel à la reprise du travail, le directeur a rassuré le paiement des sommes de garde.
Le directeur s’est aussi expliqué concernant les décès survenus dans les animations à l’hôpital du Point-G. Au sujet de la fermeture de la réanimation qui aurait causé la mort de certaines personnes, le directeur s’est inscrit en faux. « Je mets au défi quiconque qui peut le prouver », a-t-il affirmé.
Komi
LE COMBAT