L’Institut Nationale de Prévoyance Sociale (INPS) a pulvérisé, ces quatre dernières années, tous les records du programme social d’urgence et économique du président de la république : une augmentation des prestations de services, avec à l’appui, l’amélioration de la qualité du service et le développement du capital humain. Une performance, depuis sa création, il y a plus de 50 ans. Mais aussi, un management devenu, désormais, un cas d’école au Mali. D’où les félicitations des administrateurs de l’INPS à l’endroit du Directeur général, Bréhima Noumoussa Diallo et à son équipe pour les résultats réalisés. Depuis, l’INPS entame l’avenir avec sérénité.
L’INPS a fait du chemin mais aussi mérité ses galons. Ceux qui pariaient, il y a peu, sur l’échec de l’Institut National de Prévoyance Social au Mali, en ont pour leurs frais. Jamais, cette société ne s’est aussi, mieux portée. Surtout que le ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadoun Konaté a eu la main heureuse en gardant Bréhima Noumoussa Diallo, afin de redresser l’INPS.
De performances en performances
Pour l’exécution du programme présidentiel en termes de couverture sociale, le nombre de salariés inscrits au régime général de l’INPS est passé de 220.171 en 2015 à 279.165 à 2016, enregistrant ainsi une hausse de 27%. Pendant ce temps, les recettes totales se sont élevées à 136,180 milliards FCFA en 2016 contre 120,912 milliards FCFA en 2015, soit un taux d’augmentation de 12,6%. Le montant des prestations servies a atteint 65,291 milliards de francs CFA en 2016 contre 56,244 milliards en 2015. Quant aux dépenses totales, elles ont été de 106,040 milliards en 2016, contre 89,763 milliards en 2015, avec une hausse de 18%. Pendant le même exercice, 1190 nouveaux inscrits ont été enregistrés à l’Assurance Volontaire contre 581 en 2015.
Au niveau de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), le nombre de nouveaux adhérents est de 13 698 assurés directs en 2016. Le montant des prestations servies a atteint 6,677 milliards de francs CFA contre 4, 402millirds de nos francs une année auparavant, soit une progression de 51,17%.
Dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité de ses services, l’INPS a poursuivi la déconcentration des activités à travers la création de 29 nouvelles agences secondaires dans les cercles et grandes villes du pays. Ce qui a permis de porter le nombre de ses représentations à 64 agences en 2016.
S’y ajoutent, la connexion au réseau internet de toutes les Agences Principales des communes de Bamako et les Directions Régionales ; le démarrage de la Télé-déclaration des salaires et des cotisations dues par les employeurs à travers l’adhésion test de 200 entreprises ; la mise en œuvre effective de la Gestion Électronique des Données (GED). Par la suite en 2017, le nettoyage des fichiers cotisants et bénéficiaires de prestations se poursuivent.
À l’origine de ces résultats de l’INPS, une gestion saine des ressources et la sécurisation des acquis. Mais surtout, un système de management, qui fait pâlir de jalousie ses « consœurs ».
Aujourd’hui, les activités réalisées par l’INPS résultent de la mise en œuvre du programme d’activités issu du Plan stratégique INPS 2014-2023. Ce plan s’appuie sur les orientations du Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS) 2014-2023 du département de tutelle. Sa mise en œuvre a permis à l’INPS de réaliser des avancées majeures en matière de couverture sociale et médicale.
Durant l’année 2016, conformément à la législation en vigueur, l’INPS à pris un certain nombre de résolutions dont les plus importantes sont : l’approbation du rapport d’activités 2015 ; l’adoption notamment des États financiers de 2014 et 2015, du programme d’activités et du projet de budget 2016, du programme d’activités et du projet de budget 2017 et des nouvelles grilles de frais de mission des agents. S’y ajoute l’adoption de la note relative à l’étude sur le personnel socio-sanitaire et de la note relative à l’étude sur l’achat d’un immeuble à Paris. Enfin, l’INPS à privilégier les concertations et la sensibilisation dans le cadre du recouvrement des créances de cotisations dues par les banques, les mines et les autres gros employeurs réfractaires.
Bien plus, les prestations au titre de 2016 ont augmenté de 65,256 milliards FCFA contre 56,244 milliards en 2015, soit une hausse de 14,58%. Pendant, ce temps, la branche des pensions représente à elle seule 81% du total des prestations servies avec des paiements de 52,851 milliards FCFA au compte de l’exercice 2016. Ainsi, on constate une augmentation du montant de la pension minimale qui est passé de 18.200 FCFA à 20.800 FCFA, suite à l’application du décret N° 2015-0363/P-RM du 19 mai 2015 fixant le nouveau montant du SMIG à 40.000 depuis le 1er janvier 2016.
Toutefois, pour offrir des services de qualité, l’INPS a entamé le déploiement du processus de dématérialisation de ses relations avec les usagers et ce, à travers les canaux suivants. Notamment, l’opérationnalisation de la télé déclaration des salaires soumis à cotisation avec un objectif test de 200 employeurs; la réalisation et la mise en œuvre de la GED; la poursuite de la connexion au réseau local INPS des Directions régionales ; la production informatique de cartes d’assuré ; le développement de l’application des prestations ATMP ; le développement de l’application des prestations des structures socio-sanitaires ; le développement de l’application de traitement des Pensions extérieures ; le centre d’appel TEAM CALL et le Site Web de l’INPS.
En outre, la relecture du manuel des procédures administratives, comptables et financières est en cours. Elle sera finalisée avant 2017.
Le développement de l’utilisation de ces canaux s’est traduit par la baisse considérable du nombre de visiteurs au niveau des agences et du nombre des réclamations.
Pendant la même période de l’exercice2016, 39 agences secondaires ont été créées dont 5 sont rendues opérationnelles dans les localités de Kayes n’di, Bafoulabé, Djema en première région et Kangaba, Dioiladan la région de Koulikoro. Également, on note la poursuite de la bancarisation des paiements pour les assurés allocataires d’un taux de bancarisation 88% ; un taux de bancarisation de 90% pour les pensionnés et un taux de bancarisation de 97% pour les encaissements de cotisations.
Aussi, la réduction des délais de liquidation et de paiement des prestations sont passés de 45 jours en 2015 à 30 jours en moyenne en 2016. Et comme si cela ne suffisait pas, dans le cadre de la restructuration et de la valorisation de son capital humain, l’INPS a entrepris plusieurs actions, notamment la poursuite de l’exécution du plan de formation à travers la réalisation de 89 journées de formation au profit de 280 bénéficiaires, ainsi que le reclassement de 48 agents dans les catégories supérieures suites à la validation des diplômes obtenus à l’issue de différentes formations académiques.
Toutefois, la poursuite de la mise en œuvre du plan de communication adopté en 2016 a permis d’informer et de sensibiliser les usagers sur l’INPS et un accent particulier a été mis sur la promotion de l’Assurance Volontaire et l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à travers, la réalisation et la diffusion de sketchs.
Les encaissements de cotisations de l’INPS se sont élevés à 129,05 milliards FCFA au 31 décembre 2016 contre une prévision annuelle de 122.79 milliards, soit un taux de réalisation de 105% et le nombre d’assurés qui cotisent au régime général est de 279.165 travailleurs et La situation des encaissements de cotisations par nature au 31 décembre 2016 se chiffre à 129,05 milliards FCFA en 2016 contre 122,792 milliards en 2015.
Quant aux recettes de cotisations de l’exercice 2016, elles sont en augmentation de 5% par rapport à celles de l’exercice 2015. Mieux, les actions de relance des gros débiteurs comprenant l’État et certaines entreprises Publiques ou para Publiques ont permis d’optimiser le recouvrement des arriérés. Ainsi, les montants des recouvrements forcés se sont élevés à 3,20 milliards de nos francs. De tel travail à abattre dans l’avenir à l’INPS, nécessite une main-d’œuvre adaptée aux besoins réels du terrain.
Cependant, les ressources humaines étant au cœur de la vision du changement du président IBK, le Dg Bréhima Noumoussa Diallo vient de doter l’INPS de nouveaux agents qualifiés et porteurs d’espoir à travers le recrutement d’environ près de 400 nouvelles recrues au terme d’un processus un peu long mais au finish porteur de résultat. Autorisés par le Conseil d’Administration depuis 2014, les recrutements réalisés à l’INPS ont été possibles grâce à un cabinet de recrutement qui a été sélectionné, conformément aux procédures de passations des marchés publics en toute transparence.
Pour l’opération de recrutement proprement dit, l’INPS a actualisé et exprimé ses besoins en personnel. Par la suite, une présélection des dossiers de candidature s’en est suivie puis deux tests écrits et des entretiens d’embauche ont été réalisés avant une proclamation définitive des résultats. Mieux, tous les candidats ont été formés aux métiers de la sécurité sociale puis insérer.
Du coup, un programme d’accueil et d’installation professionnel est actuellement en cours au niveau des services de l’INPS. C’est dire que l’avenir de l’institut est assuré, conformément, à la volonté des plus hautes autorités du pays.
De bonnes perspectives
Le programme de l’INPS augure de bonnes perspectives et des actions sont mises en œuvre en vue d’augmenter le niveau de performance des services au regard des objectifs fixées dans le plan stratégique 2014 – 2023 et le programme d’activités 2017.
Cependant, à court terme, l’INPS renforcera les effectifs du personnel et poursuivra le renforcement de capacité du personnel d’encadrement des structures déconcentrées. Ce processus qui est déjà enclenché s’est concrétisé avec le recrutement d’environ 600 agents qui sont déjà présent à leurs postes. S’y ajoutent, la formation modulaire sur l’ensemble des applications métier avec un accent particulier sur la gestion des comptes des assurés ; la mise en œuvre du plan de réduction des arriérés de cotisations ; la diffusion du logiciel gratuit de déclaration des cotisations ; la diffusion de la télé déclaration et l’intensification du plan de relance des débiteurs, notamment des parts patronales des cotisations de l’AMO des employeurs du secteur bancaire et des finances.
Mieux, l’intensification des actions de recouvrement forcé en rapport avec le service du contentieux ; la poursuite du projet d’apurement du fichier des cotisants auxquels s’ajoutent l’apurement des comptes des assurés et l’organisation des missions de sensibilisation et d’information des employeurs sur l’INPS et l’AMO seront d’actualité.
Aussi, en moyen terme, la généralisation de la télé déclaration des salaires soumis à cotisations ; la mise en place d’un module d’import et export des relevés nominatifs et des déclarations nominatives avec l’implication de la Direction du système d’information et l’enrôlement et la production des cartes pour les assurés sur l’ensemble du territoire seront au rendez-vous.
Par ailleurs, à long terme, il s’agira pour l’INPS d’automatiser, de professionnaliser, de standardiser et de sécuriser le processus de gestion des Fournisseurs, de la réception de la facture jusqu’aux règlements. En même temps, de gérer les Immobilisations de l’Institut et générer automatiquement des écritures comptables de toutes les transactions des Immobilisations. Tout en améliorant les processus et les délais des clôtures comptables de même que la qualité des restitutions et Reporting Fournisseurs et d’Immobilisations.
Avec comme objectif de faire réussir le programme présidentiel dans le secteur social et économique, mais aussi de maintenir et de renforcer son rôle de centre d’excellence en prévoyance sociale au mali, l’INPS a réussi là où d’autres structures du genre hésitent, encore, à mettre le pied.
Avec le maintien de Bréhima Noumoussa Diallo, à la tête de l’INPS, la structure vole de succès en succès. À l’origine des performances de l’INPS, une méthode faite de rigueur. Mais aussi de pédagogie. Une stratégie, qui s’est révélée efficace. Très efficace au cours de ces 4 dernières années.
Au fil de ces 4 dernières années, l’INPS a, grâce à sa stratégie, transformé en acte concret la feuille de route qui lui a été confiée par le ministre de la solidarité et de l’action humanitaire. Et cela à travers une gestion rationnelle des ressources. La suite est connue : l’institut national de prévoyance social a atteint et dépassé ses objectifs au titre de l’exercice 2016. Mais pour les administrateurs de l’NNPS, le mérite de ces résultats revient, d’abord, au Directeur général, Bréhima Noumoussa Diallo qui, en dépit des mauvaises langues, a su accordé son violon avec celui des assurés.
Ensuite, à l’ensemble des travailleurs et surtout à ceux de la direction qui ont pu surmonter les difficultés et ont fait une bonne gestion des ressources. le résultat, on le connaît : l’INPS a gagné son pari en donnant satisfaction à ses assurés sur le plan des prestations. ce qui permettra à l’institut d’entamer l’avenir avec sérénité.
Pour le Directeur de l’INPS, sa structure entend rester dans la constance pour le bien-être des assurés : «Les activités réalisées dans le domaine de la couverture sociale par toutes les parties prenantes au niveau national prouvent à suffisance que l’on peut relever le défi de la sécurité sociale au Mali. Il est donc important et stratégique que nous soyons solidaires pour améliorer la qualité de notre cadre de vie », martèle le dg de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo. D’un air serein, il ajoute :«La redistribution de revenus ainsi assurée aux travailleurs et à leurs familles, constitue, à n’en pas douter, un moyen efficace d’assurer la couverture des risques sociaux et partant, de contribuer à la lutte contre la pauvreté, la précarité voire l’exclusion sociale ». Avant de conclure : « notre institut au-delà de ces événements continuera ses missions essentielles de sécurité sociale, de formation et de recherche ».
Jean Pierre James