Le ministre de la communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Arouna Toureh, a procédé à l’ouverture de l’atelier sur les reformes des textes de la communication et des TIC. C’était en présence du directeur national de l’Agence national de la communication, Abdoul Kader Guy, de l’ancien ministre, Racky Tala, du représentant de l’Agefau, de celui de l’AMRTP, des cadres de toutes les structures concernés du secteur, le jeudi 25 novembre 2021, à l’Hôtel Kempesky.
La problématique majeure du secteur de la communication est d’opérer à des reformes afin d’aboutir à une organisation optimale du secteur des TIC, a indiqué le directeur de l’Agence nationale de la communication. Selon M. Abdoul Kader Guy, il faut donner au secteur, de nouvelles missions, aller vers un dispositif permettant au secteur de créer de nouveaux emplois. Il a saisi l’occasion pour saluer l’AMRTP qui leur a permis d’organiser ce cadre de concertation de tous les acteurs concernés par ce secteur. Il a fait savoir que ces dernières années, cette reforme est fortement soutenue par l’introduction des outils TIC dans les procédures de gestion des affaires publiques quand on sait que cela vise à asseoir la transparence et améliorer ces procédures et méthodes de gestion pour plus d’efficacité. Pour réussir ce pari d’organiser le secteur des TIC, il a indiqué que le département en charge de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’Administration, se doit de répondre aux exigences d’une organisation et la structuration optimale et rigoureuse par la mise en place de méthodes et procédures de gestion normées. Le directeur de l’Agence nationale de la Communication a rappelé qu’à la création en 2017 de la Direction Nationale de l’Economie Numérique, ce service avait pour mission d’élaborer les éléments de la politique des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes, et se devait d’assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Il a salué l’ensemble des acteurs du secteur et surtout la tenue d’un tel atelier qui servira à instaurer le cadre de concertation souhaitée par le ministre en charge du département. Aussi, selon lui, il va permettre également à l’identification des axes et des données demandées et collectées, pré identifiées par les experts. Le ministre a, pour sa part, rappelé que le secteur a connu l’adoption de plusieurs textes législatifs et règlementaires en vue d’adapter l’arsenal juridique aux mutations induites par l’introduction des TIC. Il a également fait savoir que ces textes souvent, présentent des limites ou tendent à créer des contradictions dans leurs interprétations. Dès lors, pour lui, il s’agit de voir avec l’évolution actuelle des outils TIC, quelle transformation de notre administration pouvons-nous opérer ? Selon le ministre Touré, il y a une floraison de connaissances éparses qui’ il faut mettre ensemble. Pour lui, c’est un secteur compétitif, mais seulement qu’il faut avoir les ressorts juridiques pour que chaque service puisse évoluer convenablement et qu’il n’y est plus d’empiètement entre les directions. Le ministre a, en tout cas, invité les acteurs à aller à l’essentiel et éviter les discours inutiles. Il se dit convaincu que cet atelier va aboutir à l’assainissement du secteur. Il a demandé un mariage intelligent afin de moderniser l’administration, car il y a une dizaine de services qui ont en commun le TIC, a fait savoir le ministre Toureh. Pour lui, cette rencontre entre les acteurs doit permettre d’identifier les meilleurs textes pour que les TIC s’incèrent dans la vie.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain