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SANTÉ : LE DG DE L’HÔPITAL GABRIEL TOURÉ, A PROPOS DE LA RECRUDESCENCE DES CAS DE PALUDISME

Le paludisme est la maladie parasitaire la plus meurtrière dans les pays en voie de développement.
Il tue un million d’enfants par an dans le monde et principalement en Afrique subsaharienne.


Au Mali, le paludisme est endémique et per-annuel avec un pic de transmission entre Septembre et décembre.
Le paludisme se manifeste sous trois formes cliniques : l’accès simple qui guérit facilement, le paludisme grave forme neurologique avec crises convulsives et coma et enfin le paludisme grave forme anémique qui s’accompagne d’une anémie sévère nécessitant une transfusion sanguine.

Les deux formes graves sont l’apanage de l’enfant.

Au département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré qui reçoit les cas graves de tous les centres de santé communautaire de Bamako, de Kati et de Koulikoro, nous avons enregistré entre Juin et Octobre 2019, 922 cas de paludisme grave.


La prise en charge des cas de paludisme grave forme anémique nécessite obligatoirement une transfusion sanguine. On comprend donc que les besoins en sang soient importants pendant cette période de haute transmission.

Dès début Octobre, des mesures ont été prises avec le centre de transfusion sanguine pour faire face à cette demande accrue en produits sanguins.
C’est l’occasion pour nous de lancer un appel aux parents afin qu’ils amènent tôt dans les centres de santé tout enfant ayant de la fièvre, des vomissements, une pâleur ou des convulsions.


Nous demandons également à la population de donner du sang pour nous permettre de prendre en charge efficacement les enfants atteints de paludisme grave.

Adama Chargé de Communication

À l’hôpital Gabriel Touré

 

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