Les jours à venir risquent d’être bouillants dans la Société du Pari Mutuel urbain (PMU-Mali) dirigée par Fassery Doumbia. Comme pour dire que les directeurs nommés à la tête de cette grande structure finissent presque tous par tomber dans la mafia et la corruption, plusieurs de ses dirigeants sont visés par une procédure devant le pôle économique et financier de Bamako. A l’origine de cette procédure, un récent rapport fortement décriée par beaucoup partenaires et employés de la société.
Le Bureau du Vérificateur Général a initié une vérification financière de la gestion de la Société du Pari Mutuel Urbain au titre des exercices 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020. Elle fait suite à la saisine du Premier ministre, suivant sa lettre confidentielle n°0662 PMCAB/B.O.S du 25 août 2021.
Ces vérifications ont révélé que le Président Di- recteur Général, les Directeurs Généraux, les Directeurs Financiers et Comptables et les Directeurs des Ressources Humaines ont payé des rémunérations à SAER- EMPLOI pour un personnel fictif. Ils ont aussi autorisé le paiement des frais de personnel indus à une société de placement.
1 097 756 315 FCFA, c’est le montant total des irrégularités financières relevées à cet effet. Le Président Direc- teur Général, les Directeurs Généraux, les Directeurs Financiers et Comptables et les Directeurs des Ressources Hu- maines ont payé des rémunérations à une société de placement pour le salaire d’un personnel fictif, peut-on lire dans ce rapport.
L’article 11 du Contrat de mise à disposition du personnel temporaire du 3 avril 2015 conclu entre le PMU-MALI et la société de placement SAEREMPLOI, relatif aux conditions de factu- ration et de règlement stipule au point 11.1, que « la saisie de paie du personnel mis à dis position de PMU-MALI SAEM est effectuée par SAER EMPLOI qui établit mensuellement une facturation de ses prestations
Le prétoire