Le Burkina Faso a opiné mercredi, lors de sa séance du Conseil des ministres, sur la situation du G5 Sahel fragilisé par le retrait du Mali, notant l’impérieuse nécessité de réajustement des approches politiques et stratégiques en privilégiant un soutien au renforcement des capacités opérationnelles des armées nationales.
L’avenir du G5 Sahel surtout avec le retrait du Mali qui va sans doute avoir des répercussions sur le plan sécuritaire, était au centre des discussions du Conseil des ministres du mercredi 14 septembre 2022, au Burkina Faso.
Selon le premier rapport adopté par le Conseil, le fonctionnement du G5 Sahel a été impacté par le changement du contexte géopolitique et géostratégique dans la région du Sahel qui se traduit par une fragilisation de l’architecture du système sécuritaire. « Cette situation nécessite un réajustement des approches politiques et stratégiques en privilégiant un soutien au renforcement des capacités opérationnelles des armées nationales », note le Conseil.
Le Conseil a réaffirmé sa volonté de faire du G5 Sahel une organisation sous-régionale de coordination et de suivi de la coopération en matière de sécurité et de développement pour les pays membres. Aussi, a-t-il instruit les ministres chargés du dossier de poursuivre les réflexions en collaboration avec les autres Etats membres et partenaires du G5 Sahel en vue du renforcement de cette coopération.
Au cours de cette réunion hebdomadaire du gouvernement, il a aussi été question de promouvoir la cohésion sociale à travers la valorisation du sport de masse dans les 45 provinces. Sur ce projet sportif, 1000 emplois sont réservés aux jeunes.