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Rentrée politique des femmes et des jeunes de la CODEM : de nouvelles exigences sur la table du gouvernement

Pour la rentrée politique des femmes et des jeunes du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), les militantes et militants de la jeune force politique ont fait le plein, samedi 23 septembre dernier, du centre international de conférences de Bamako. Tenu sous la houlette de l’ex-ministre sous IBK, en l’occurrence Housseini Amion Guindo dit Poulo, président d’honneur du parti, le rendez-vous de taille a été l’occasion pour les jeunes de soumettre certaines doléances aux autorités de la transition. 

Les militants et militantes de la force politique sont venus de presque toutes les six communes de Bamako pour pouvoir assister à la rencontre tant attendue. De par cette rencontre, les participants ont voulu se prononcer sur le thème : « Révéler les défis de souveraineté du Mali ». Dans son intervention, Soumaïla Fané a trouvé que ce thème interpelle à la fois les jeunes du pays et de la CODEM en particulier. Le président des jeunes souligne que « la jeunesse CODEM restera debout sur les remparts ». Le sieur Fané trouve que la CODEM est un parti politique qui a des valeurs. « La jeunesse CODEM, « les cols bleus » que je représente ici s’inscrit dans la vision du parti. Notre offre politique repose sur une gouvernance vertueuse et une démocratie véritable, l’acceptation, le vivre-ensemble harmonieux et l’unité entre tous les Maliens, le développement et l’épanouissement de tous. Cette offre traduit nos ambitions que nous voulons pour un Mali apaisé et prospère », soutient l’intervenant. Sans détour aucun, le porte-voix des jeunes a fait comprendre certaines doléances du parti. « Nous, jeunesse CODEM, exigeons que l’agriculteur, l’éleveur, le pêcheur, l’exploiteur forestier, l’opérateur économique et l’artisan puissent mener leurs activités dans la sécurité ». Aussi, dira Soumaila Fané, la jeunesse exige « des administrateurs intègres, sincères et compétents » au service du peuple. De même, poursuit-il, « nous exigeons une justice équitable, diligente et accessible à tous ». Une jeunesse consciente doit exiger une politique plus hardie favorable à une éducation de qualité en adéquation avec les besoins et le marché de l’emploi valable pour les diplômés et les non-diplômés, annonce le jeune leader. Devant le public, Soumaïla Fané a invité les gouvernants et les gouvernés à sortir des chantiers battus pour imaginer et mettre en place des alternatives et mécanismes innovant la création d’emplois pour les jeunes. Face aux défis de l’heure, fait-t-il entendre, la jeunesse doit tenir le flambeau pour informer, sensibiliser, former et se former pour son plein épanouissement. Cela, afin d’apporter sa pierre à l’édification d’un Mali fort. De son côté, Mme Sokouna Diéminatou Fomba dira que les « Amazones portent les foulards blancs de la paix, de la pureté, de la prospérité et de l’engagement ». CODEM, notre famille politique a été de tous les combats politiques pour un Mali meilleur, clarifie la présidente des femmes. « Comptons d’abord sur nos propres forces. CODEM, votre parti et notre parti a été et sera sur tous les chantiers de développement de notre cher Mali. Nous devons, de ce fait, alors marcher ensemble vers l’unité », rapporte la femme leader. Tout comme Soumaïla Fané, Mme Sokouna a réitéré le soutien indéfectible des femmes aux Forces armées maliennes et à la transition. Elle promet que les femmes joueront pleinement leur rôle pour relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté. A cette occasion où le public a été tenu en haleine par des danses et musiques traditionnelles, on pouvait clairement lire certains messages sur les banderoles : « Nous aimons le Mali. Nous sommes un peuple » ; « comptons d’abord sur nos propres forces » ; « nous cherchons une quête permanente d’union et de stabilité ». En tant que président d’honneur, Housseini Amion Guindo s’est réjoui pour la réussite de l’évènement. L’ex-ministre politique précisera que « personne au Mali ne peut être contre les FAMa ». « Nous avons été très heureux de voir une forte mobilisation des femmes et des jeunes, mais également des partis amis et des associations. Nous soutenons l’armée nationale dans sa lutte contre le terrorisme », a terminé Poulo.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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