Hier, la mission de la CEDEAO a rendu le rapport d’évaluation de la transition au cours de deux jours d’entretien intense avec les acteurs concernés. Et ils notent la bonne conduite des autorités de la transition, entre autres, et demande la dissolution du CNSP, tout en exigeant la tenue des élections dans les 18 mois établis comme détail imparti.
À peine que l’avion de l’équipe de la médiation de la CEDEAO ait atterri à l’aéroport Bamako-Sénou, elle a voulu rencontrer les partis politiques enfin de s’acquérir de leur vision sur la conduite de la transition. Ainsi, le président du Comité stratégie du M5-RFP Monsieur Choguel Maïga a fait savoir leur intention qui tourne autour de trois points essentiels, dont on fera un écrit les jours prochains. La détermination du M5-RFP qui réside à un redressement de la transition par le biais de cette rencontre entre la médiation de la CEDEAO et les autorités du pays, n’en reçut que ce qu’il avait semé à un certain moment où il avait dit non à une intervention de la CEDEAO dans les affaires du Mali. Puisqu’aujourd’hui, si celle-ci ne tient pas grée de leurs doléances, à qui allez-vous plaindre? Contre toute entente, la CEDEAO a noté une bonne conduite de la transition, et demande en revanche aux autorités la dissolution du CNSP comme convenir dans le feuillet de route. Enfin, concernant la durée de la transition, vu que des rumeurs allaient bon train sur un possible prolongement de la transition dû au retard que les autorités avaient pris à mettre place les institutions, la CEDEAO est catégorique, elle a mis les pendules à l’heure. Il n’y aura pas une prolongation dans le détail imparti pour la tenue des élections présidentielles et législatives. En tout cas, cette transition est bel et bien partie, quoi qu’il en soit!
À suivre
Lansine Coulibaly
Source : LE COMBAT