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Professionnalisation de la presse en ligne : Des opportunités offertes par les responsables de l’association faitière, « Appel Mali »

En date du vendredi 30 août, les responsables de l’association faitière de la presse en ligne, ‘’Appel Mali’’, s’étaient réunis pour une conférence de presse. Tenue au cœur de l’Association des éditeurs de la presse privée, ASSEP, la rencontre était présidée par le président de la presse en ligne, Modibo Fofana, en présence de Seydou Kéita, secrétaire général de l’organe, et de Salif Diarra, trésorier de ‘’Appel Mali’’. Objectif de la conférence : informer l’opinion nationale et internationale sur les nouvelles opportunités offertes aux journalistes dans le cadre de la professionnalisation de la presse en ligne.

 

Comment professionnaliser la presse en ligne au Mali ? Voici la question à laquelle les responsables du nouveau bureau de cette association dénommée « Appel Mali » tentent de répondre. Pour ce faire, l’équipe dirigée par Modibo Fofana, président de l’Association, a organisé cette rencontre pour sensibiliser et informer les journalistes de la presse en ligne du Mali sur les nouvelles mesures entreprises par l’organe. Ainsi, selon Modibo, cette conférence est organisée dans l’optique d’échanger avec les confères sur les activités qui doivent être menées par ‘’Appel Mali’’ durant six mois. D’abord, définit-il, ’’Appel Mali’’ « est une association faitière de la presse en ligne. Créée en 2014, elle occupe la troisième place après l’ASSEP et l’URTEL ».Selon le président, l’objectif de cet organe est : créer un cadre d’échange entre les professionnels de médias du Mali ; contribuer à l’émergence des véritables entreprises de presse ; améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes ; et d’accompagner le gouvernement dans sa politique de communication. Suivant ses précisions, il n’y a, présentement au Mali, aucune loi qui règlemente cette presse en ligne. « Il y a le régime général de la presse qui est là, mais la presse en ligne n’est pas prise en compte », clarifie-t-il avant d’énoncer qu’ils sont de nos jours, dans la logique de professionnaliser le secteur à travers une loi. Puis d’ajouter : « Notre rôle est de sensibiliser, voire de former les journalistes ».Ce qui explique selon lui, la tenue de la conférence. Aux dires du président Fofana, une série de formations de six mois vient d’être initiée par l’association de la presse en ligne, grâce à son partenaire Freepress Umlimited. Ainsi, poursuit-il, « l’axe majeur de la formation est la dynamisation du siège de ‘’Appel Mali’’ (dotation du siège des outils de travail) ». Durant ces six mois de formation, dit-il, l’accent sera mis sur le renforcement de la capacité des membres de l’association concernant le modèle économique et la gestion financière ; le renforcement des connaissances des journalistes en ligne sur l’éthique et la déontologie ; des formations relatives à la technique d’écriture Web voire les nouveaux contenus des médias. À entendre le président, durant les six mois, les journalistes seront également formés sur la cybercriminalité pour la viabilité des médias en ligne. Sans oublier la promotion du genre dans ces médias en ligne, l’organisation de l’espace « plateau en ligne » sera au cœur de ces nouvelles opportunités. Suivant l’intervention de M. Fofana, la poursuite du plaidoyer pour la règlementation de la presse en ligne au Mali fera aussi partie de la formation…Doté des équipements indispensables, ce nouveau bureau, disponible pour tous servira, selon le président du ‘’Appel Mali’’, d’un cadre d’échange entre les journalistes. L’éthique et la déontologie sont les fondamentaux de ce métier, ajoute-t-il. « Je ne cesse de le dire, on ne peut pas exercer ce métier sans maitriser l’éthique et la déontologie », insiste-t-il. « Dans ce secteur, tout le monde est devenu informateur, alors que tout le monde ne doit pas l’être. Nous voulons sortir de ce cadre. Il nous faut la professionnalisation des sites. Tous les sites d’information seront des vraies entreprises », espère-t-il avant de solliciter l’accompagnement des autorités.

Mamadou Diarra

Source : Le Pays

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