Des agents de la section des recherches du laboratoire d’analyse et de recherche de la direction générale de la protection civile ont visité, le mardi 8 octobre 2019, le site de l’Association des fabricants de savon (Anafasa) de la zone aéroportuaire de Bamako. Objectif : sensibiliser les membres de l’Anafasa sur les risques liés à leur métier.
L’Anafasa regroupe des centaines de jeunes qui fabriquent le savon de façon artisanale sur le site situé dans la zone aéroportuaire de Bamako. Dans leur production, ils utilisent de l’huile de palme, du beurre de karité, de la soude caustique. Ces produits présentent des risques auxquels les travailleurs sont exposés tous les jours.
C’est dans le cadre de leur mission de vérification et de certification de la résistance des matériaux qui entrent dans la construction des bâtiments, des établissements recevant du public et des installations classées, que des agents de la section des études du laboratoire d’analyse et de recherche de la direction générale de la protection civile ont rencontré les membres de l’Association des fabricants de savon de la zone aéroportuaire.
Les échanges ont porté sur les mesures à adopter pour la protection individuelle des travailleurs, la protection contre les incendies, les conduites à tenir en cas de brûlure. Le chef de la section des études du laboratoire d’analyse et de recherche de la direction générale de la protection civile, le lieutenant Sidiki Sangaré, a insisté sur l’importance des mesures de protection face au risque d’incendie et de maladies liées à la soude caustique et autres produits.
“Nous sommes ici pour voir comment ces centaines d’employés sont protégés. Nous avons donné des conseils pour éviter les incendies et quoi faire en cas d’incendie, nous leur avons également expliqué comment se comporter en cas de brûlure. Notre mission est une mission de sensibilisation et non de répression. Les employés, qui travaillent sur ce site et qui contribuent au développement économique de notre pays, doivent adopter, dans leur propre intérêt, des mesures de protection contre le feu, contre les gaz nocifs et toxiques surtout quand on travaille avec la soude caustique. Nous prévoyons d’organiser une formation pour mieux les outiller sur les mesures de protection à adopter”, a-t-il ajouté. Lire la suite sur aumali…
Abdrahamane Diamouténé
Source: l’indicateur du renouveau