En vue d’informer et de sensibiliser les nouveaux pratiquants sur l’impact des fluides frigorigènes sur l’environnement afin d’adopter des techniques permettant d’amoindrir leurs effets sur notre planète, l’Association Malienne des Acteurs de la Réfrigération et de la Climatisation, avec l’appui du projet Ozone Mali, a initié une session de renforcement de capacité destinée aux membres de l’association, qui a eu lieu le samedi dernier à l’ECICA.
Le thème retenu était : Problématique des fluides frigorigènes et les méthodes de leur récupération.
La rencontre était placée sous la présidence du président de l’Association Malienne des Acteurs de la Réfrigération et de la Climatisation, Chiaka Traoré qui avait à ses côtés Lassine Katilé, formateur.
En effet, depuis quelques décennies, l’impact des fluides frigorigènes sur l’environnement est devenu un enjeu majeur. Cependant, de par la présence de fuites au niveau du circuit frigorifique, la responsabilité de ces fluides dans la destruction de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre n’est plus à démontrer.
Pour le conférencier Lassine Katilé, cette session de formation permet de retracer l’histoire de l’impact de leur pratique sur les changements climatiques et d’adopter des mesures préventives. Selon lui, ces formations ont commencé depuis plus d’une trentaine d’années.
Faut-il rappeler qu’il y a plusieurs types de fluides frigorigènes. On distingue différents types de fluides frigorigènes, fruits de compositions chimiques variées qui ont pour élément commun la présence de chlore : les fluides CFC0, (chlorofluorocarbures) sont interdits depuis le 1er janvier 2001 ; les HCFC (hydrochlorofluorocarbures) comme le R-22 est reconnu comme étant nocif pour la couche d’ozone ; les HFC (hydrofluorocarbures) comme le R-134a, R-404… ont eu aussi une action sur l’effet de serre ; les fluides naturels comme l’ammoniac ou le CO2, le propane ou encore l’isobutane n’ont aucun impact sur la couche d’ozone mais l’ammoniac possède une action irritante et corrosive pour la peau et les voies respiratoires. Il représente de surcroit un danger pour la nappe phréatique.
L’impact sur l’environnement
Les fluides frigorigènes R407C et R410A ont un impact relativement réduit sur l’environnement, contrairement aux (…)
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ALPHA C. SOW
Source: NOUVEL HORIZON