Le verdict final a été donné ce lundi 20 août pour le second tour des présidentielles de cette année par la cour constitutionnelle. Ainsi, le président sortant IBK peut aspirer confortablement à son second mandat. Dans cette euphorie, ce n’est pas seulement des opportunistes de la 1ère heure et de la 25ème heure de l’entourage du chef d’état, qui espère tirer des dividendes de cette réélection, il y a aussi le puissant fiston national Karim Keïta suspecté de prendre une part active dans des affaires douteuses et des transactions multiformes opérées durant le premier mandat de notre père.
En effet, l’omnipotent karim a de quoi à pousser un ouf soulagement. Car, il n’est un secret pour personne que son nom est cité dans la mystérieuse disparition de notre confère Birama TOURE. Cette histoire hantera pendant de nombreuses années la vie du puissant karim. L’homme qui a aujourd’hui droit de vie ou de mort sur tout citoyen malien qui se mettra sur son chemin, de nos jours. Il fait et défait les hauts cadres de l’Etat, des ministres et autres prêts lécher ses bottes ou laver ses culottes. Sincèrement, entre nous, Karim n’est pas n’ importe qui. En tout cas, il vient d’avoir un sursis de cinq ans de plus, une période qui lui permettra de dormir tranquille jusqu’en 2023 fin de règne d’IBK. Aucune autorité judiciaire ne pourra prendre le risque d’ouvrir une information judiciaire pour auditionner le puissant fiston sur la disparition de Birama TOURE, dont les plus proches restent inactifs. Qu’est ce qui s’est passé?
Il est temps que Karim fasse profile bas pendant les cinq ans restants de son père à la tête du pays, à moins qu’il n’espère être le président de l’assemblée nationale, à l’issue des législatives de cette année. Ce qui lui permettra de lorgner vers koulouba. Son père président pourra renoncer à son mandat, et du coup le président de l’assemblée le remplace, constitutionnellement parlant. Au Mali, tout est possible, il suffit de jeter de l’os aux chiens.
Que DIEU sauve notre pays des indignes maliens de tout bord et de toute nature !
Zondinèba
Source: Lecaïman Deindè