L’Alliance pour une Transition intelligente et réussie (ATIR) était face aux hommes de médias à Bamako, le samedi 26 février 2022. Objectif : présenter le rapport d’analyse méthodique intelligente AMI 5. Ce point de presse a été l’occasion pour les membres de cette alliance de réaffirmer leur position quant à leur plein engagement pour soutenir la Transition de façon intelligente, de dénoncer les dérives ainsi que de proposer des pistes de solutions pour une sortie heureuse de la Transition. Face à la presse, le président de l’ATIR, Pr. El Hadj Younouss Hamèye Dicko, a déclaré ce qui suit : « Nous ne sommes pas pour une transition de 05 ans. Nous n’allons pas proposer un délai pour la transition car l’Etat est en discussion avec la CEDEAO. Nous sommes d’accord pour une prolongation de la Transition, mais de façon raisonnable ».
Cette conférence de presse portant sur la présentation du rapport d’analyse méthodique intelligente AMI 5 était placée sous le thème : « Unissons-nous pour soutenir la Transition, la guider, la fortifier pour sa réussite car la première victime de son échec sera le peuple pour lequel nous nous battons ».
Ledit rapport AMI 5 retrace les points saillants de la Transition du 01/10/2021 au 31/01/2022. Il fait état des points forts et faibles du quatrième trimestre 2021 plus le mois janvier 2022.
Dans les conclusions et recommandations de l’analyse des 120 jours, l’Alliance constate une vague d’arrestation chez les acteurs politiques et invite le Gouvernement et la justice, à beaucoup de précautions sur le traitement de ces dossiers. L’Alliance demande une meilleure communication et transparence sur les passations de contrats miniers et leur impact sur la nation. L’Alliance rappelle, comme dans ses rapports passés AMI 1,2,3 et 4, que toute la batterie de changements administratifs et sécuritaires au niveau central et régional correspond à une volonté de mise en place d’une équipe portant la transition, mais rappelle que l’absence de résultat et le retard pris dans une nouvelle dynamique pourraient être interprétés comme une main mise sur tous les appareils étatiques de la part des initiateurs des mouvements du 18 août et le désir voilé de faire perdurer la transition.
Toujours dans ses conclusions, l’Alliance a invité la Transition à fortement se pencher encore davantage sur le front social, l’éducation, la santé, l’alimentation, les transports. L’Alliance a également félicité la Transition pour la montée en puissance des FAMA et pour l’offensive diplomatique menée par notre pays. Aussi, l’Alliance estime que le Mali n’a plus droit à l’erreur. Les membres de l’Alliance ont aussi renouvelé leur engagement à mettre tout en œuvre pour que cette transition soit une réussite et assure à la fois le peuple malien de sa vigilance pour la sauvegarde de ses intérêts.
Plusieurs interrogations à l’endroit des membres de l’Alliance ont été faites par les journalistes. En réponse aux différentes questions intéressant la vie de la nation, le président de l’ATIR, Pr. El Hadj Younouss Hamèye Dicko, a déclaré en ces termes : « Nous ne sommes pas pour une transition de 05 ans. Nous n’allons pas proposer un délai pour la transition car l’Etat est en discussion avec la CEDEAO. Nous sommes d’accord pour une prolongation de la Transition mais de façon raisonnable. »
Sidiki Dembélé