Après la tragédie du 7 septembre 2023, où de paisibles citoyens ont été sauvagement massacrés au cours de leur voyage, entre Gao et Tombouctou, dans un bateau de la compagnie malienne de navigation (Tombouctou), les groupes armés terroristes (GAT) ont voulu encore testé leur capacité nocive cette fois-ci contre un dispositif de l’armée malienne en poste à Bourem. Après cet épisode du 11 septembre 2023, les terroristes vont désormais à deux fois avant d’entreprendre de telles opérations contre les FAMa. 46 assaillants neutralisés identifiés dont 03 responsables terroristes en plus d’une vingtaine (20) de véhicules pick-up détruits avec tous leurs équipements, selon le bilan officiel.
Après le 14 Août 2023, date de la reprise du plus grand bastion terroriste au Nord du Mali depuis 2014 (Ber), les FAMa viennent à nouveau de confirmer leur puissance de feu face une colonne de terroristes et alliés voulant nous faire revivre le scénario de 2013 en marchant successivement une après une sur les différentes positions de l’armée malienne sur le grand désert.
En effet, depuis l’annonce du départ de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la stabilité au Mali (Minusma), les récidivistes rebelles sont vent debout comme s’ils perdaient leur assurance vie avec le retrait des forces étrangères.
Après de nombreux communiqués pour s’opposer à ce retrait, la CMA le visage à peine voilé est en train de sombrer dans des actes terroristes souvent contre des populations au nom de laquelle elle dit agir.
En complicité avec certains groupes armés terroristes (GAT) comme ce fut d’ailleurs le cas en 2013 où Mudjao, Ansar Din et autres ont été entraînés dans le coup, les rebelles ont, selon plusieurs sources, massacré de paisibles citoyens innocents qui ne rêvaient qu’à rejoindre l’autre berge du fleuve Niger.
Un carnage humain qui excitera la confiance belliqueuse de la CMA et alliés terroristes jusqu’à vouloir s’attaquer à des positions FAMa.
Ce qu’ils oublient, l’armée malienne d’aujourd’hui n’est plus la même que pour 2012, où on était obligé de quémander une simple intervention aérienne.
Dalleurs, si la lutte contre le terrorisme dure autant après l’acquisition d’importants matériels par les FAMa dont vecteurs aériens, c’est seulement parce que l’ennemi était confondu parmi la population. Donc par soucis de préserver les vies des populations civiles, l’armée de l’air opérait avec beaucoup de prudence. Là maintenant qu’ils ont décidé de sortir de l’ombre en alignant des colonnes de véhicules, la partie devient intéressante pour les FAMa qui n’attendaient qu’un vaste champ d’opération pour mettre en œuvre toute leur capacité.
Déjà, le bilan de la tentative d’annexion de la ville de Bourem fait état d’une vingtaine (20) véhicules pick-up calcinés y compris ceux équipés d’armes en plus des 46 terroristes autres terroristes neutralisés identifiés dont 03 responsables. Ce n’est pas tout, l’état-major général des armées annonce des ratissages dans la région pour retrouver d’éventuels rescapés dans la nature.
Le lundi 11 septembre 2023 sera gravée parmi les dates glorieuses et symboliques de la puissance de feu de l’armée malienne surtout qu’elle survient à juste quelques jours de l’attaque ignoble, barbare et lâche contre des paisibles citoyens du bateau Tombouctou.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS