C’est une association de la cité-caserne de Kati qui l’aurait osé. Selon nos recoupements, il peut s’agir d’une organisation de civils comme de militaires ou affilés.

Ce qui est sûr, nos sources persistent et signent : le président de la République, IBK, a bel et bien reçu une correspondance dont les signataires exigent la libération immédiate du général Sanogo incarcéré depuis novembre dans le cadre de l’enlèvement et du meurtre des 21 bérets rouges. Quant à la suite qui sera donné à la missive, difficile de dire qu’elle sera favorable. Le locataire actuel de Koulouba ayant juré en ces termes : «Kati ne fera plus peur à Bamako, Inch’Allah !» Il faut retenir tout de même que la donne intervient au moment où IBK est moins à l’aise que lorsqu’il le disait.