Fraîchement sorti des locaux du tribunal, Issa Kaou N’Djim a livré sa première réaction sur sa condamnation à six mois de prison avec sursis. « Je rends grâce à Dieu miséricordieux et profite pour remercier le peuple malien, ceux de l’intérieur comme de l’extérieur et qui ont soucis de ce pays », a déclaré le président de l’ACRT.
Selon Issa Kaou N’Djim, le Mali a besoin de l’union sacrée autour de la réconciliation, du vivre ensemble mais surtout d’aider les forces armées et de sécurité à faire face à « cette menace qui est entrain de causer d’énormes pertes en vie militaire et civile ».
« Étant politique, nous estimons qu’il faut aller à l’essentiel qui consiste à créer les véritables conditions de réconciliation et de continuer à prier pour le Mali. Pour ceux qui ne nous ont pas compris nous respectons leur position et nous pardonnons à ceux qui nous ont vilipendé ou insulté et nous remercions ceux qui nous ont soutenu », a défendu Issa Kaou N’Djim.
Il a également salué la classe politique pour « son soutien» et singulièrement l’ACRT, sa famille politique, et ses parents et mes amis. « Aujourd’hui nous voulons être dans le camp de ceux qui ont des idées de sortie de crise », a indiqué Kaou N’Djim. Pour l’ancien 4è vice-président du CNT, le Mali à besoin aujourd’hui de « trouver les voies et moyens pour juguler l’insécurité et de se réconcilier avec le monde car il ne saurait vivre en autarcie ».
« Pour nous, le plus important, c’est de créer le plus rapidement possible, les meilleures conditions pour organiser des élections transparentes pour que nous sortions de cette situation d’exception », a déclaré le responsable politique. Interrogé sur la peine prononcée contre lui, le président de l’ACRT a déclaré « laisser le peuple apprécier cette sentence du tribunal ».
A. TRAORÉ
Source : L’ESSOR