Des soldats maliens ont brièvement échangé des tirs avec des rebelles touareg vendredi dans une localité proche de Ménaka, dans le nord-est du Mali, selon des sources militaires maliennes, l’une d’elles faisant état de trois rebelles tués et un soldat blessé.
A la foire d’Amazragane, à 150 km à l’est de Ménaka, une patrouille de l’armée malienne a été accrochée par le MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad (rébellion touareg), et le bilan côté MNLA est de trois morts, six prisonniers et un véhicule saisi. Côté armé malienne, il y a eu un blessé. En ce moment, tout est rentré dans l’ordre, a affirmé une des sources jointe dans le Nord, qui a requis l’anonymat et n’a pas souhaité que sa zone d’affectation soit précisée.
Un officier du commandement de l’armée malienne basé à Gao, la plus grande ville du Nord, à plus de 300 km à l’ouest de Ménaka, a confirmé à l’AFP qu’une patrouille a été prise dans un accrochage avec des rebelles, sans donner plus de détails.
Deux autres responsables de l’armée joints à Bamako ont confirmé l’accrochage dans une localité proche de Ménaka, vers la frontière avec le Niger, où se tenait un marché hebdomadaire.
Un des responsables a affirmé que les soldats avaient été pris pour cibles par des hommes du MNLA auxquels ils ont riposté. Il y a eu des rebelles arrêtés à l’issue des échanges de tirs, a-t-il simplement dit.
L’autre responsable a précisé qu’il s’agissait d’un petit accrochage entre des soldats maliens et des bandits du MNLA. Il y a eu un blessé côté Fama (Forces armées maliennes) et deux morts de l’autre côté.
Cet accrochage intervient moins d’une semaine après l’enlèvement, suivi du meurtre, de deux journalistes français à Kidal (extrême nord-est), qui a été revendiqué par la branche maghrébine d’Al-Qaïda.
Les enquêteurs maliens et français recherchent activement un Touareg suspecté d’avoir planifié le rapt, selon une source sécuritaire malienne proche de l’enquête.
Source : romandie