Des victimes civils. Au moins 12 morts samedi 19 mai à Boulikessi, localité malienne située à la frontière avec le Burkina Faso. Les conditions ne sont pas encore formellement connues. Parmi les thèses, celle d’une bavure circule. « A ce stade, je ne confirme pas la bavure, j’attends la fin de l’enquête ». L’homme qui parle est au cœur du dispositif du G5 Sahel.
« Les troupes maliennes, mais sous commandement G5, sont actuellement dans la localité » de Boulikessi, située non loin de la frontière avec le Burkina Faso. C’est dans cette localité que ce samedi un soldat malien est attaqué par un homme armé. Le coup de feu part. Le soldat malien tombe. Mort pour certains, entre la vie et la mort pour d’autres. Peu de temps après, des coups de feu sont entendus. Plusieurs victimes… douze morts, plus de 15 morts, selon les sources. Vengeance des compagnons en tenue du militaire attaqués ? Représailles ? Là encore, les avis divergent. Pour ne rien arranger, les liaisons téléphoniques vers la localité de Boulikessi sont extrêmement difficiles.
En tout cas, l’état-major des Forces du G5 affirme qu’un communiqué officiel devrait très rapidement fournir de plus amples informations. De son côté, le ministre malien de la Défense est pour le moment injoignable. Quant aux parents de certaines victimes, ils entendent former rapidement une association pour que lumière soit d’emblée faite sur les événements.
RFI