Ainsi, l’Opération «Maliko» des FAMa a permis de tuer 64 terroristes et d’interpeller 104 durant cette période. Cette opération vise essentiellement à stabiliser le centre du pays en proie ces dernières années à des conflits intercommunautaires et à des attaques terroristes contre les FAMa, les forces étrangères comme Barkhane et les populations civiles. «Elle vise également à neutraliser les groupes criminels et terroristes, soutenir les autres actions de normalisation et empêcher l’expansion du terrorisme vers le sud», a précisé le colonel Dembélé.
En ce qui concerne les opérations conjointes avec la force française Barkhane, a indiqué le responsable de la DIRPA, le bilan est de 106 terroristes tués et 52 interpellés. Pour les opérations conjointes avec le G5-Sahel, le bilan est de 75 terroristes tués et 40 personnes interpellées.
«Les groupes armés terroristes sont bousculés dans leurs retranchements grâce à la nouvelle posture des FAMa», a souligné le colonel Dembélé. De 2012 à nos jours, selon la DIRPA, les FAMa ont conduit quatre 4 opérations de grandes envergures, notamment les «BADINKO» de 2011 à 2014, «MALIBA» de 2014 à 2017, «DAMBE» de 2017 à 2020 et «MALIKO» de 2020 à nos jours.
Cette rencontre, selon le directeur de l’information et des relations publiques des armées, sera mensuelle. Elle a pour objectif d’établir la confiance entre les forces armées maliennes et les hommes de médias tout en établissant une communication de proximité entre l’Armée et les populations. Elle découle de la conviction que, de nos jours, «la communication devient une nécessité» et que les «FAMa doivent se mettre au diapason de l’évolution de cet environnement médiatique». La rencontre de vendredi dernier était donc axée sur 3 points, notamment la situation sécuritaire, les activités du ministère de la Défense et des Anciens combattant, des états-majors et directions de services et l’intervention de l’invité du jour, notamment le directeur du service social des armées.
Kader Toé
Avec la DIRPA