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Lutte contre le paludisme : Vers une réduction importante dans les pays les plus affectés

Le centre international de conférence de Bamako a servi de cadre ce mardi 30 mars au lancement de l’atelier national sur l’initiative « A une charge élevée, un fort impact ». Sous la présidence de Dr Fanta Siby, ministre de la santé et du développement social, l‘ouverture de cet atelier a enregistré la présence de Dr Boubacar Sidibé, chargé de paludisme à l’OMS, les représentants du PNLP et les participants.

L’approche « d’une charge élevée à un fort impact » (HBHI) lancée par l’OMS en 2018, en collaboration avec le partenariat Roll Back Malaria, est une réponse ciblée destiné à apporter un renforcement de capacités des 10 pays africains et l’Inde, qui enregistrent à eux seuls 80% des cas dus au paludisme au niveau mondial.

Le MSDS Dr Fanta Siby a indiqué dans son allocution que le Mali à l’instar des pays en Afrique Sub-saharien contribue pour 3% au fardeau mondial du paludisme. Face à cette situation, souligne-t-elle, il devient impérieux d’obtenir une réduction importante u nombre de cas de paludisme dans les pays les plus affectés par la mise en place de nouvelles initiatives.

En outre, l’approche « High Burden High Impact » (« d’une charge élevée à un fort impact ») s’inscrit dans ce sens et repose sur comment atteindre les jalons de la stratégie technique mondiale d’ici 2030.

En effet, le but visé par cette approche est d’apporter des réponses adéquates pour identifier la lutte et inverser la tendance actuelle dans l’optique de l’atteinte des objectifs de la stratégie technique mondiale approuvée par l’Assemblée Mondiale de Santé en 2015, qui vise à réduire la mortalité et la morbidité du paludisme de 90% d’ici à l’horizon 2030.

Par ailleurs, cette nouvelle approche dynamique en complément à des autres stratégies de lutte déjà en cours repose sur quatre éléments essentiels qui sont : la volonté et l’engagement politique à réduire les décès dus au paludisme ; l’utilisation de l’information stratégique pour agir ; les meilleurs orientations politiques, stratégiques et techniques ; et la réponse nationale coordonnée.

Au ministre Siby de rappeler que le paludisme constitue un problème majeur de santé publique tant du point de vue de son impact sanitaire que de ses conséquences négatives su la croissance et le développement dans notre pays en plus du contexte de Covid-19. « Cette initiative de l’OMS et de ses partenaires est à saluer, et nous vous assurons de l’engagement du gouvernement dans ce processus » a-t-elle conclut.

Quant à Boubacar Sidibé, il a rassuré la ministre que l’OMS ne ménagera aucun effort pour soutenir le Mali dans la lutte contre le paludisme.

Bourama Camara

Source : Mali24

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