La Coalition des organisations de la société civile pour la lutte contre la corruption et la pauvreté (COSCLCCP) a initié, le week-end dernier à l’hôtel Olympe, une présentation des rapports 2016 et 2017 du Bureau du vérificateur général (BVG). L’événement intègre la Semaine d’actions de lutte contre la corruption au Mali.
La cérémonie était présidée par le représentant du Vérificateur général, Bourama Katilé, en présence des représentants des structures de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, des partenaires techniques et financiers (PTF) et ceux des organisations de la société civile.
La rencontre visait à informer les acteurs de la société civile sur les missions du Bureau du vérificateur général, mais aussi sur celles de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite et du Pôle économique. Il s’agissait surtout d’échanger sur les rapports du BVG. Une équipe du BVG a présenté les différents documents devant les acteurs de la société civile.
A cet effet, l’équipe a adopté une méthodologie essentiellement participative. Cette approche pédagogique a permis aux participants de mieux s’informer du contenu desdits rapports mais surtout aux membres de la Coalition de déterminer des axes stratégiques de plaidoyer.
Le président de la Coalition, Souleymane Dembélé, a affirmé la rencontre visait à informer les acteurs de la société civile sur les missions du BVG, du Pôle économique et financier, de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite et partager les deux rapports du BVG afin d’amener les acteurs à exiger la mise en œuvre des recommandations formulées dans ces documents. Selon lui, la corruption est un mal insidieux dont les effets sont aussi multiples que délétères. Elle sape les principes de la démocratie et de l’Etat de droit, nuit à la qualité de la vie et crée un terrain propice à la criminalité organisée et au terrorisme.
Evoquant ses attentes, le responsable de la Coalition a indiqué, qu’à l’issue de cette rencontre, la collaboration entre les acteurs de la société civile et le BVG, le Pôle économique et financier et l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite devra être renforcée et que les populations seront mieux informées sur les missions de ces structures de contrôle. Il a aussi espéré que les grandes lignes des rapports 2016 et 2017 du BVG soient partagées avec les acteurs de la société civile.
Issa Baradian TRAORÉ
L’Essor