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LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : Et si on laissait la justice faire son travail

L’un des principaux maux dont souffrait le Mali jusqu’à l’arrivée de l’actuel garde des Sceaux, Malick Coulibaly et ses hommes de confiance, était la mauvaise distribution de la justice. Maintenant que ce combat est engagé, à défaut de soutenir la justice, on se doit de respecter sa mission.

 

Du citoyen lambda aux autorités maliennes en passant par les partenaires techniques et financiers, chacun, à son niveau, dénonce la mauvaise distribution de la justice. Il est même reconnu de tous que ce phénomène a beaucoup contribué à la dégradation de la situation socio-sécuritaire du Mali. Mener un combat contre ce fléau est une piste de solution pour sortir le pays de l’ornière et restaurer la confiance entre les populations et à la justice.

Pour ce faire, il est primordial de soutenir la justice dans ce noble combat, en lui faisant confiance dans la lutte contre la corruption, engagée depuis quelques semaines.

Aimer une chose et son contraire

Les Maliens ont de tout le temps réclamé la bonne distribution de la justice. Mais le problème est que chacun veut que ça commence par les autres. Et même là, s’il s’agit des autres qu’on n’aime pas et dont l’arrestation n’impacte pas notre intérêt personnel. C’est comme cela que les Maliens voient la justice. Avec une telle perception de la justice, personne ne se retrouvera devant les juridictions pour aucune infraction. Quand on aime vraiment la justice, on l’aide à faire son travail sans aucune pression politique ou populaire.

Si les accusés se trouvant devant la justice croient en leur innocence, le meilleur moyen de la prouver est d’aller en procès et démontrer preuves à l’appui, puisque la justice est avant tout une question de preuves et de contre preuves.

Le mythe de l’intouchabilité brisé

Avec l’arrestation de Bakary Togola, l’un des barons du parti au pouvoir, et Adama Sangaré, vice-président de l’un des grands partis de la mouvance présidentielle, c’est la panique à tous les niveaux. Face à la volonté manifestée de cette race de magistrats qui veulent restaurer la confiance des populations en leur corps, les personnalités suspectées et celles emprisonnées s’adonnent à des manœuvres pour saboter la bonne marche de la machine anticorruption engagée depuis quelques mois.

Pour cela, ceux qui se sentent visés par cette lutte, usent de tous les moyens pour saboter le printemps de la lutte contre la corruption, de leurs relations avec le président de la République, les médias…

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