CARAVANE JURIDIQUE DE L’USJPB
Le droit au plus près des populations rurales
L’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) a entamé une caravane de 2 jours, à compter du jeudi 24 mars 2022. Cette activité s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’USJPB et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Elle a lieu au sein de la commune rurale de Yélékébougou, cercle de Kati. L’objectif est de sensibiliser les populations sur les techniques de protection de leurs droits et de leur communauté selon les règles juridiques.
La caravane juridique vise à contribuer à la diffusion du droit, à la protection des droits humains et à la connaissance de la justice transitionnelle. Cette session concerne essentiellement trois villages de la commune de Yélékébougou. Il s’agit de Guily, Koulounikoro et Fansirakoro. Elle offre aux populations une opportunité d’échanges sur les difficultés auxquelles elles font face dans leurs localités respectives.
Au cours des discussions, certains sujets ont exposé les actes auxquels ils ont été victimes. À Guily, le chef du village a affirmé avoir été une fois escroqué par une prétendue ONG. A ce même titre, le village a subi plusieurs agressions, des accaparements des terres par les Bamakois ainsi que des vols de bétails.
Selon Fatoumata Dembélé, présidente du conseil d’administration de l’USJPB, les thèmes d’échanges sont élaborées sur la base des besoins exprimés par les populations concernées. Pour la présente session, a-t-elle précisé, les thématiques retenues sont, entre autres, le droit foncier rural, la gestion et la prévention de conflits, le droit de la famille et les violences basées sur le genre.
Pour mener à bien la caravane, plusieurs actions ont été menées au préalable afin de recenser les besoins des populations en matière d’assistance juridique. Une équipe d’enseignants-chercheurs de l’USJPB a tenu deux missions exploratoires dans les trois villages ciblés et dans la zone de Naréna (Sokoura). C’était du 9 au 10 mars 2022.
Fatoumata Boba Doumbia
Siguéta Salimata Dembélé
Source: Les Échos- Mali