Apropos de la Transition de 18 mois en cours dans notre pays, nous sommes pratiquement à 07 mois de pilotage à vue. Presque rien n’a changé. Le défi le plus important qui concerne la sécurité prend de l’eau un peu partout sur l’ensemble du territoire national.
C’est dans ce contexte que le Président du Parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé, la présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, Mme YawaTseganKouiganDzigbodi et le chef de la délégation du Ghana, l’honorable Ossékeye ont échangé avec le président du Conseil National de Transition (CNT), Colonel Malick Diaw, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Bah N’Daw.
Si la Transition a pour missionle rétablissement et le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; le redressement de l’Etat et la création des conditions de base pour sa refondation ; la promotion de la bonne gouvernance ; la refonte du système éducatif ; l’adoption d’un pacte de stabilité sociale ; le lancement du chantier des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives ; l’organisation des élections générales ; la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, le peuple malien ne voit pratiquement rien en termes de changement. Comme disait récemment le président du Mouvement pour la Refondation du Mali (MOREMA), Me Kassoum Tapo : « Le Mali, lentement mais sûrement se perd et se meurt. Le seul constat aujourd’hui qui fasse l’unanimité est que le bateau Mali prend de l’eau de toutes parts. Si nous ne prenons garde, il chavirera. Le pays s’écroule sur (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
NOUVEL HORIZON