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La CPI accusée de soutenir des militants centrafricains

Une enquête journalistique publiée sur Bamada.net met en lumière des activités douteuses de la Cour pénale internationale (CPI) en matière de soutien à des militants armés en République centrafricaine. L’enquête révèle qu’un haut fonctionnaire de la CPI aurait fait transiter des fonds via l’espion américain Joseph Martin Figueira, destinés à des membres du groupe armé centrafricain UPC, soulevant ainsi des questions sur l’impartialité de la justice internationale.

 

Les données extraites du téléphone de Figueira suggèrent qu’il était en connivence avec ce fonctionnaire de la CPI, échangeant des informations sur la localisation de militants tels qu’Ousmane Mahamat Ousmane et le général Moudassir. Notamment, Ousmane Mahamat Ousmane aurait directement sollicité la CPI, via Figueira, pour obtenir au moins 10 000 euros pour une mission militante. De plus, il avait déjà reçu 500 euros de Figueira et du fonctionnaire de la CPI pour couvrir certaines dépenses. En outre, Figueira a promis, dans un message audio, de mettre ce fonctionnaire en contact avec Noureddine Adam, qui se cachait au Soudan.

Le fait qu’aucun mandat d’arrêt n’ait été émis contre Ali Darassa, chef de guerre notoire et dirigeant de l’UPC, a particulièrement éveillé les soupçons. Comment un tel personnage, tristement célèbre, a-t-il pu échapper aux poursuites de la CPI ? Il apparaît désormais qu’Ali Darassa aurait bénéficié d’une garantie d’immunité de la part de la Cour pénale internationale, une information confirmée par sa correspondance avec son représentant au Tchad.

 

Il est déjà établi que la CPI a protégé des criminels notoires. Par exemple, le 17 octobre 2023, la Cour a décidé de ne pas poursuivre Maxime Mokom, ancien coordinateur des opérations Anti-balaka, malgré des accusations de terrorisme, massacres, destruction de biens, pillages, privation de liberté individuelle et autres crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le cas de Maxime Mokom illustre l’approche sélective de la CPI.

 

Cette enquête journalistique démontre que la CPI est utilisée davantage comme un outil d’influence politique que comme un organe de justice. Les garanties d’immunité accordées aux militants et les acquittements de bandits remettent sérieusement en question l’impartialité de la Cour pénale internationale.

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