L’ONG Tagnè évoluant dans le Cercle de Kolokani depuis bientôt trois ans dans le domaine des violences basée sur le genre (VBG) a procédé à une série de formations des enseignants et des hommes de médias (traditionnels et modernes) venant de ses communes d’intervention : Sagabala et Didiéni. Cette série de formations avait pour objectif d’accroitre les connaissances des participants en vue de prévenir les violences basées sur le genre aussi bien dans la communauté qu’en milieu scolaire.
Conscient du fait que les communicateurs aident beaucoup les ONG et les associations dans leurs activités quotidiennes à travers l’information et la sensibilisation, il était nécessaire de les amener à travers des travaux de groupe et en plénière à connaître davantage leur rôle de protecteurs d’enfants et agents de changement pour prévenir les violences basées sur le genre. De la formation des enseignants, il ressort que les violences basées sur le genre en milieu scolaire (VBG) ont des conséquences à court et long termes sur les résultats des élèves et sur leur santé.
En effet, toute violence entraîne chez l’élève l’incapacité à se concentrer en classe, la perte d’intérêt à continuer les études. C’est pourquoi, la formation a été surtout axée sur l’impact des violences chez les jeunes à l’endroit des professeurs des seconds cycles de l’enseignement fondamental, les maîtres de cinquième et de sixième années des premiers cycles de l’enseignement fondamental, les directeurs d’école, qui repartis en groupes de travail, ont pu être informés sur les différents types de violences à l’école, comment les prévenir et comment répondre à un élève qui a éprouvé des problèmes de VBG. Les cérémonies d’ouverture et de clôture des travaux se sont déroulées en présence des autorités administratives, politiques et éducatives de la localité.
Birama KEïTA
Amap-Kolokani
Source : L’ESSOR