A Kidal, plusieurs éléments de la Police nationale et la Garde nationale, la Protection civile ont déjà repris du service. Les Forces armées ont franchi des obstacles immenses avant que le Mali ne recouvrât sa liberté, son honneur et son indépendance. L’aventure de la libération de Kidal s’est conclue, au prix de sacrifices et avec le concours décisif de nos alliés qui ont fourni la machine de guerre.
Elle fut aussi celle des hommes et des femmes, de tous âges, de toutes conditions et de toutes origines, de villes et de campagnes, qui s’engagèrent corps et âme dans le soutien des troupes. La victoire est obtenue grâce à la complicité du Mali. Mais pas de tout le Mali ? Non. De celui qui a suffi.
De nombreux miliaires et citoyens ont fait partie de ce Mali qui a suffi. La Police, la Garde nationale et la Protection civile sont de retour à Kidal, pour consolider cette délivrance le matin du 14 novembre dernier après onze longues années d’occupation. Onze années durant lesquelles les habitants ont enduré la présence de groupes terroristes et les cruelles servitudes qu’une telle situation implique. Onze années qui ont vu la barbarie des individus se déchaîner à Kidal comme sur plusieurs parties du territoire national. Le 14 novembre 2023, l’oppression prenait fin.
Cette histoire continue d’inspirer pour les combats présents et les décisions à venir, pour la défense de valeurs toujours neuves et sans cesse menacées, les valeurs de la République, c’est-à-dire les principes fondateurs, d’un peuple, un but, une foi, la colonne vertébrale du Mali et sa seule identité véritablement partagée.
Et c’est précisément en raison des valeurs que la police et la garde incarnent qu’ils ont la lourde tâche de protéger les personnes et leurs biens des esprits totalitaires et des êtres malfaisants
Kidal renaît. Le nouveau gouverneur s’est installé dans ses murs. D’autres services administratifs s’animent progressivement.
L’Informateur