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Hommage de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA à son fils IDRISSA SOUMEYLOU MAIGA

Par affection, par amitié et par respect pour lui, je me suis imposé de quelques mots au nom de toute notre famille et de sa belle-famille. Je me mets sous la protection de Dieu pour pouvoir m’acquitter de cet exercice terrible pour un père.

J’ai toujours pensé qu’un jour, c’est lui qui aurait la douleur et peut-être l’honneur d’organiser mes obsèques. Plusieurs fois, je me suis mis à penser à ce qu’il dirait. Parce que, je m’étais rendu compte qu’il me connaissait beaucoup plus que je ne le pensais. Parce que, nous étions plus que père et fils, nous étions des amis et très proche.

Je voudrais, au nom de notre aîné Oumar Boubeye, de tous les parents, de tous les amis et de tous les membres et sympathisants des différentes formations politiques, dire notre gratitude pour les personnels qui se sont occupés de lui. À commencer par le professeur Colonel Madane Diallo et son équipe du Genie militaire, les personnels de la clinique Almed, les personnels du service de réanimation du Point G. Ils ont fait tout ce qui était en leur capacité pour le récupérer.

Je voudrais aussi saluer tout ceux qui, depuis les toutes premières heures du samedi, ont été continuellement à nos côtés. Je pense en particulier à notre ami de longue date de la famille, le Général de police à la retraite Ibrahim Diallo, dont le fils vient de parler et qui a été toujours là.

Je voudrais saluer la présence de vous tous ici, Compagnons de route politique, amis, collègues et parents.

Nous avons reçu le Premier ministre de la transition, Moctar Ouane qui est venu nous présenter ses condoléances hier en même temps que celles du Président de la Transition. Le Colonel Malick Diaw, président du CNT est venu nous présenter les siennes et nous a transmis celles du Vice-président de la Transition.
Le ministre de la Défense, le Colonel Sadio Camara ; le ministre des Affaires Étrangères, Zeyni ; celui des Domaines, le ministre de la Fonction Publique, le ministre de l’Énergie, le ministre de la Santé, le ministre de la Culture, et celui de l’Administration Territoriale sont venus nous présenter leurs condoléances de vive voix.

Le Président Alpha Oumar Konaré et son épouse Adam Bah nous ont témoigné de leur amitié, de leur compassion et de leur solidarité.
Le Président Ibrahim Boubacar Kéïta et toute sa famille nous ont exprimé leur totale compassion et leur totale empathie avec nous.

Nous avons reçu, de vive voix ou par message, les condoléances des Présidents et Chefs d’État de la sous-région : Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire ; Macky Sall du Sénégal ; Umaro Sissoco Embalo de la Guinée Bissau ; Roch Marc Kaboré du Burkina Faso et le futur Président du Niger, j’espère, Bazoum.

Plusieurs personnalités politiques, gouvernementales et militaires françaises nous ont témoigné de leur amitié, de leur compassion et de leur solidarité.
Les ambassadeurs de France, d’Algérie, de Chine et du Maroc nous ont, de vive voix, présenté leurs condoléances. Nous avons aussi reçu les messages de condoléances du Secrétaire général adjoint des Nations Unies et des chefs entrant et sortant de la Minusma.

J’ai cité tous ces noms pour dire que toute cette attention nous a aidé à surmonter notre douleur. Nous sommes aujourd’hui au troisième jour que nous vivons sans sa présence mais, nous sommes une famille profondément croyante. Nous avons foi et confiance en Dieu. La première disons la première preuve de cette foi et de cette confiance, c’est une soumission inconditionnelle à ce que Dieu décide. Dieu nous a créés à son Image. Il aime les gens de bien et Il Lui arrive de nous les prendre de manière que nous nous jugeons prématurée.
Idi, il était pour nous tous plus qu’un fils, un neveu, un cousin, un beau fils. Il était un ami pour nous tous. Un conseiller qui avait beaucoup de subtilité pour nous mettre avec chacun d’entre nous et quelquefois pour nous orienter.

Aujourd’hui, nous sommes des parents tristes. Il n’y a aucun mot qui peut traduire notre chagrin mais, nous sommes des parents très fiers de tout ce que nous avons entendu sur notre fils. Comme le disait une amie de la famille hier, il s’était fait un prénom. Il nous quitte sans avoir aucune dette morale envers nous, bien au contraire.

Au nom de tous, je veux dire que nous le pardonnons et nous souhaitons que Dieu l’accueille parmi les bienheureux. Et, que lui soit là pour nous accueillir le jour où nous le rejoindrons dans l’éternité. Ce que je peux dire au nom de toute ma famille et au nom de sa belle-famille, c’est que nous nous efforcerons de poursuivre dans la fidélité et dans le souvenir de ce qu’il avait de meilleur. Il était disponible pour tous, il était respectueux et il avait beaucoup de talents.

C’est la promesse que je peux lui faire. Prions tous pour lui pour que Dieu l’accueille dans son Paradis et que nous autres, nous nous préparions à le rejoindre dans les mêmes conditions d’appréciation dont il est l’objet aujourd’hui.
Merci à tout le monde

SourceMalijet

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