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Homicide volontaire : un agent de police trouve la mort des suites des coups et blessures volontaires de son mari

Pour ces faits juridiquement qualifiables de « coups et blessures volontaires aggravés et torture », le 14 mai 2020, un adjudant-chef de la garde nationale du nom d’A.S. de la promotion 2001 (section musique) a donné la mort à  sa femme du nom S.S. agent de la police nationale (promotion 2008) en service au commissariat du 7ème arrondissement.

Comme le dit un adage « une femme n’est respectée que dans son foyer. » ce dicton n’est valable que quand le foyer est rempli de bonheur et d’amour, et non quand la maison se transforme en tombe et le mari en bourreau. Ce fut le cas récemment au camp de la base B de Bamako.

Selon les informations, les faits se sont déroulés dans la nuit du  14 mai 2020. Un adjudant-chef de la garde nationale pris de rage a donné des coups mortels à son épouse qui est également un sergent-chef de la police de la promotion 2008.

Les faits      

En effet, tout serait parti d’une dispute entre couple, la jeune dame a reçu plusieurs coups à la tête. Arrivée au commissariat le lendemain tôt le matin avec des blessures au niveau de la tête, interrogée pas ses compagnons, elle a menti en disant qu’elle a  été victime d’un accident de la circulation routière. Aussitôt quelque minutes après, elle s’évanouie, on la transporte à l’hôpital mais hélas elle a rendu l’âme.

D’après nos sources, la bonne dame a un enfant de 3 mois. C’est au moment de ses funérailles avec des pressions de la part de certaines camarades de promotion qui savaient un peu sur leur relation ont dans un premier temps dénoncé ce qui s’est passé entre eux dans la nuit. Avec des pressions, son mari a fini par avouer que suite à des mésententes nocturnes, elle a reçu plusieurs coups à des parties vitales donc on peut qualifier cet acte d’homicide volontaire.

Une enquête est ouverte au niveau de la police militaire afin de traduire son mari à la justice pour répondre de ces actes.

Selon le code pénal malien, article 163 dit ceci : Les coups, blessures et violences volontaires, exercés, sans intention de donner la mort, mais l’ayant cependant occasionnée, seront punis de cinq à vingt ans de travaux forcés, et facultativement de un à vingt ans d’interdiction de séjour.

A suivre !

Gaoussou Kanté

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