Alors qu’une enquête du «New York Times» (Etats-Unis) révélait le 14 juin 2021 un système de harcèlement sexuel au niveau des équipes nationales féminines de basket-ball du Mali, Hamane Niang avait volontairement choisi de se mettre à l’écart temporairement de la présidence de FIBA qui a décidé de diligenter une enquête. Trois mois après, Vieux Niang a été blanchi par la même enquête ce 14 septembre 2021.
«Le temps et la patience sont les meilleurs juges», dit l’écrivain béninois Morgan Hounton. Un autre adage dit, «il existe un juge nommé temps qui remet tout à sa place» ! C’est à ce Dieu, aux valeurs auxquelles il croit et à ce temps que Hamane Niang s’en est remis quand il avait été accusé de complicité dans l’affaire dite du harcèlement de certaines basketteuses maliennes lorsqu’il présidait la Fédération malienne de basket-ball.
Une affaire révélée par le quotidien américain «New York Times» le 14 juin 2021 et qui, en réalité, n’était qu’une cabale savamment organisée par des apatrides (cachés en France et aux Etats-Unis) pour discréditer des dirigeants du basket-ball malien afin d’avoir la discipline à leur merci.
Convaincu de son innocence, Hamane Niang dit «Vieux» s’est volontairement déchargé de ses responsabilités de président de FIBA pour permettre à l’instance suprême du basket mondial de diligenter une enquête en toute indépendance. Et trois mois après, son honneur est lavé par cette enquête qui confond les accusateurs et lui restitue sa dignité, du coup son fauteuil de président.
En plus de la mise à l’écart de Niang, la Fiba a suspendu également trois personnes liées à la FMBB de «toutes les activités de la Fiba pendant que l’enquête est menée : les entraîneurs Amadou Bamba et Oumar Sissoko et l’officiel Hario Maïga».
«Niang n’a pas été accusé d’avoir commis des abus sexuels. Mais, ses détracteurs disent qu’il a largement ignoré l’agression des femmes pendant une douzaine d’années entre 1999 et 2011, lorsqu’il a d’abord été président de la fédération malienne de basket-ball, puis ministre des Sports du pays. Et, disent ces critiques, avec une nouvelle inaction en tant que président de la FIBA, Niang continue de laisser les joueuses vulnérables à l’exploitation dans son pays d’origine, une ancienne colonie française à prédominance musulmane où les femmes subissent des inégalités extrêmes dans la vie quotidienne», avait souligné le quotidien américain.
Aujourd’hui, tout le monde connaît la vérité en ce qui concerne Hamane Niang, un homme à cheval sur des valeurs, très humble et humaniste !
Alphaly
Source : Le Matin