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Grogne sociale : « nous allons augmenter la dose s’il n’y a pas satisfaction », préviennent des syndicalistes

Administrateurs civils, médecins, enseignants. Ils sont nombreux les travailleurs qui sont en grève ou qui prévoient un arrêt de travail. La situation devient de plus en plus inquiétante, soulignent des observateurs. Ce mardi 02 novembre 2020, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a annoncé un arrêt de travail de 72H à partir du 18 novembre prochain. Au même moment, le syndicat national de l’enseignement supérieur prévoit aussi une nouvelle grève de trois jours à partir du 10 novembre prochain.

Parmi les revendications de l’union nationale des travailleurs du Mali, figure l’application des conventions 100-111 sur l’égalité des chances et la non-discrimination sous toutes ses formes. Le syndicat exige également la rémunération des travailleurs selon les différentes catégories de fonction.
« Nous avons demandé qu’on fasse en sorte que dans le cadre des grilles, au niveau des fonctionnaires, qu’il puisse avoir une certaine harmonisation. », a déclaré Yacouba Katilé, secrétaire général de l’UNTM« Nous n’allons pas croiser nos bras. La justice sociale, c’est notre philosophie. On va se battre pour ça. On ne laissera pas, quel que soit le niveau. Il y a l’injustice et l’inégalité, il faut gérer ces aspects. », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le syndicat national de l’enseignement supérieur (SYNESUP), ses responsables réclament notamment « l’application de l’article 66 et 97, 20% de la grille industrielle et la prime de recherche conformément à l’article 34 du décret d’application du statut des enseignants chercheurs du 09 octobre 2017 ». Le SYNESUP menace de provoquer une année blanche, si ses doléances ne sont pas prises en compte. « Nous allons augmenter la dose si nous n’obtenons pas satisfaction », affirme Abdou Mallé, secrétaire général du SYNESUP

Le syndicat prévoit ainsi une grève illimitée qui sera suivie d’une année blanche.

Rappelons que les administrateurs civils aussi sont en grève depuis le 19 octobre dernier pour demander notamment la libération des préfets et sous-préfets pris en otage. Ils annoncent aussi un arrêt de travail illimité à partir du lundi prochain.

Source: studiotamani
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