La grande finale de bras de fer s’est déroulée le dimanche 31 octobre 2021, au Pavillon des Sports. Huit finalistes des six communes de Bamako ont pris part à cette compétition organisée par la Fédération malienne de Bras de fer, en partenariat avec le Groupement des Gros bras du Mali. Youssouf Koné dit Roi J s’est hissé sur le podium.
Placée sous le signe de la paix et de la réconciliation, l’édition 2021 du bras de fer a rassemblé huit finalistes des six communes du District de Bamako au Pavillon des Sports. Sous une ambiance folle, le parrain Mohamed Sacko propriétaire de Sacko Holding et le directeur général de l’Ageroute, Sékou Kontaga ont effectué le tirage pour répartir les compétiteurs.
Dès le premier tour les huit ferristes se sont affrontés notamment, Baba de Banankoroni contre Dougou Tiè, Janvier Abouta contre Kassim Dafara, Eré de Medina koura contre Cartel Casa et Roi J contre Issa de l’AS Scorpion.
Suite à une démonstration de force, quatre joueurs ont gagné leurs tickets pour le second tour.
Au compte de la demi-finale, Eré de Medina koura s’est mesuré à Roi J et de l’autre côté Kassim Dafara était opposé à Dougou Tiè.
A la fin de cette deuxième manche, deux ferristes de grande classe, vainqueurs de la demi-finale, ont livré une finale émouvante au public. Roi J a remporté le titre en déposant la main de l’ancien champion Dougou Tiè sur le Winpad.
A titre de récompense, les deux finalistes ont reçu une moto et une enveloppe symbolique. Le parrain Mohamed Sacko n’a pas pu cacher sa joie. « Je suis très content ce soir de voir cette jeunesse dans le fair-play pour rehausser le niveau de cette discipline qui est un facteur de rassemblement », a-t-il déclaré.
Rappelons que le bras de fer est une discipline en développement dans notre pays. Il se pratique sur une table normée afin de respecter l’anatomie du bras du sportif et pour qu’il puisse appliquer sa force de manière efficace et en toute sécurité. Les adversaires s’empoignent les mains. Le gagnant est celui qui réussit à mettre la main de l’autre au contact du coussin appelé « Winpad » ou alors celui dont l’adversaire a commis deux fautes.
M’baye Serigne, stagiaire
Source : Le Challenger