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Ghana : les éducateurs refusent d’introduire la langue française dans le programme scolaire

News Ghana – Lors de l’annonce des réformes en matière d’éducation par le président Nana Akufo-Addo, il avait été décidé que le Français sera dispensé dans les collèges et lycées pour la rentrée scolaire prochaine. Une décision qui ne fait pas l’unanimité surtout auprès des éducateurs ghanéens. Ils préfèrent que l’accent soit mis sur l’apprentissage des langues traditionnelles africaines.

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Les éducateurs ghanéens refusent l’adoption de cette nouvelle réforme, ils suggèrent plutôt de dispenser les langues traditionnelles africaines au lieu de faire la promotion des langues des « Colons ».

Langue française pourrait être introduite dans les programmes scolaires

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a souhaité mettre en place un projet qui dispense les cours de français sur le territoire. Ce projet d’introduire dans le programme scolaire la langue du français est très important pour lui. Selon le programme de la présidence, l’enseignement obligatoire du français commencera à partir de la rentrée scolaire prochaine et elle s’appliquera dans les lycées et les collèges.  Les premières personnes qui refusent de dispenser les cours sont les éducateurs eux-mêmes.

Malheureusement, pour une minorité des décideurs de l’Éducation Nationale ghanéenne, l’enseignement du français ne doit pas être obligatoire dans le pays. Pour d’autres, il ne faut pas enseigner aux Ghanéens la langue française. Les raisons principales de ce refus sont nombreuses.

Pour eux, c’est le côté imposé qui dérange. Le professeur Anis Haffar a essayé d’expliquer que « si nous pouvons enseigner le français, l’anglais et une langue maternelle côte à côte, il n’y a rien de mal à cela, mais nous devons nous assurer de bien réaliser nos projets. Ce qui serait regrettable. C’est de commencer un projet que nous ne pouvons pas achever ».

Les éducateurs optent pour l’apprentissage des langues traditionnelles africaines

Les éducateurs pensent que la priorité devrait être accordée aux langues traditionnelles. Lors d’une conférence à l’Institut d’études africaines de l’Université du Ghana, le docteur Obadele Kambo a soutenu la thèse selon laquelle « il faut donner la priorité aux langues africaines telles que le Yoruba, le wolof ou encore le Swahili au lieu de faire la promotion internationale du Français ».

Selon lui, il faut participer à ce que l’Afrique soit unie : « si nous pouvons comprendre que nous sommes des Africains, nous pouvons aller au-delà de la compréhension que nous avons des langues des colons occidentaux pour mieux assimiler d’autres langues africaines. Et quand nous le ferons, nous pourrons construire une collectivité africaine ».

Des propos qui rejoignent la lutte de plusieurs intellectuels africains qui désirent faire la promotion du continent africain à l’extérieur au travers non seulement des langues traditionnelles, mais aussi de la culture dans le but de favoriser l’unité africaine. Cette décision fait partie des nouvelles réformes du président ghanéen de rendre l’éducation gratuite pour tous les adolescents, quel que soit leur origine sociale susceptible de changer la vie de millions de jeunes.

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