Assainir la capitale malienne avant le 22 septembre 2019 était l’engagement pris par les autorités maliennes. Une décision dans laquelle elles semblent avoir failli.
Les enseignants et les élèves de l’école fondamentale de Médina-coura, un quartier populaire de Bamako, ont séché les cours, l’année dernière, durant plusieurs jours. Motif : les ordures ménagères et autres déchets plastiques ont envahi l’enceinte de l’établissement. Une montagne d’ordures dégageant une odeur nauséabonde, favorisant le pullulement des mouches, des moustiques, des souris, etc. Tout autour, des sachets plastiques, voltigeant au gré du vent, finissent leur course dans la cour et sur la voie publique.
A Bamako, les endroits où poussent les montagnes d’ordures ne sont ni ceux de dépôts, ni de transits encore moins de dépôts finaux. Ces lieux dégagent une odeur nauséabonde, même après leur évacuation. Comme le dépôt de transit de Médina-coura, celui sur la « Colline du savoir », siège des universités publiques, entre l’Institut des sciences politiques, relations internationales et communications (ISPRIC) et la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), présente la même caractéristique. Les voies passant près de ces dépôts de transit restent toutes infestées par les déchets. Tous les usagers motocyclistes respirent un air qui n’est pas sain en empruntant lesdits tronçons.