Après la signature d’une ordonnance par le président de la transition portant unification des grilles salariales, les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 avaient pris une série de mesures pour demander une application stricte de l’article 39. Parmi celles-ci la retenue des notes d’évaluation et le boycott des examens de fin d’année.
Pour faire face à cette nouvelle crise, le gouvernement du Mali a engagé, le jeudi 22 juillet, dans la salle de conférence du ministère du Travail, de la Fonction Publique et Dialogue Social, une négociation avec les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016.
A sa sortie, le porte-parole des syndicats, Ousmane Almoud (notre photo) a souligné qu’il a été surtout question de l’apaisement du climat social. « Le ministre a souhaité la suspension des actions des syndicats, notamment la rétention des notes et le boycott des épreuves anticipées. Nous avons réaffirmé notre position par rapport à cela qui est l’application pure et simple de l’article 39« , a-t-il expliqué. Toutefois, il a précisé que le gouvernement a fait des propositions. « Pour ça, nous avons décidé de nous retrouver dans les jours à venir pour approfondir les discussions », a-t-il conclu. Notons que le boycott a déjà fait son effet. Car les épreuves d’éducation physique du Diplôme d’Études Fondamentales, qui devraient débuter, hier jeudi, ont été reportées à une date ultérieure.
Abdoul DEMBELE
Source: l’Indépendant