Une dame, dans la volonté de se venger de sa coépouse qui serait même divorcée, a ligoté les deux enfants de cette dernière. Ils sont âgés de 3 à 4 ans. Cela s’est passé dans le cercle de Nioro, région de Kayes.
Des viols, arnaques, tortures, vengeances, agressions, kidnappings, cambriolages, attaques, braquages, mariages forcés et précoces, querelles, esclavagismes et autres formes de crimes au Mali ont le vent en poupe. À l’instar de ces formes de violence, la vie de coépouse reste une préoccupation pour les polygames. Car, des théâtres méprisables sont nombreux dans les foyers que l’entente, le partage, la paix surtout dans la région de Kayes où des scènes odieuses se passent. On ne cesse jamais d’enregistrer des cas de crimes au quotidien.
Des coépouses ne cessent de se venger l’une de l’autre physiquement et moralement. Selon une source bien informée, à Nioro, dans la région de Kayes, une dame, sous couvert d’anonymat, pour se venger de sa coépouse, ligote 2 enfants de cette dernière. Les enfants sont âgés de 3 et 4 ans. Elle a attaché les mains des enfants tout en les liant à leurs cous, les a filmés et envoyés la vidéo à leur mère.
Arrêtée par les gendarmes de Nioro, elle affirme que la mère des enfants, qui a divorcé avec leur père, perturbe son mariage. Cette agitation dans la vie sociale ou individuelle dans le foyer est énorme. Des épouses, coépouses, des femmes célibataires, des frères et sœurs du même lait consultent, nuit et jour, des marabouts de la place pour chercher des solutions sur une telle situation.
Des sacrifices sont énormes devant les lieux de culte, dans les espaces publics, les rues, le fleuve et d’autres coins pour atteindre des objectifs, dont la plupart, sont malsains. Lorsque les unes pratiquent pour avoir des enfants, un mari ou le boulot, d’autres pratiquent pour démoraliser, voire tuer la coépouse ou le mari, détruire le foyer.
Malgré les effets de ces pratiques, nos sociétés sont de plus en plus animées par ce genre de crime qui ne profite à personne. Si réellement chacun pense au passé, à la tradition, la religion et l’au-delà, ces actes abominables n’existeront pas chez nous.
Lassana SOW
Source : LE COMBAT