Lors d’un point presse animé par Vincent Magwenya, le porte-parole du Président sud-africain, une annonce majeure a été faite : l’Afrique sollicite activement la libération des plus de 200 000 tonnes d’engrais russes actuellement bloqués dans les ports de l’Union européenne. Cette mesure vise à faciliter l’accès de ces produits aux marchés mondiaux, en particulier en Afrique, où ils sont grandement nécessaires pour soutenir le secteur agricole. Les États africains, dont l’Afrique du Sud, sont déterminés à trouver une résolution rapide à cette problématique, afin de permettre la mise sur le marché mondial de ces précieux engrais.
Cette démarche s’inscrit dans une perspective d’ouverture commerciale et de renforcement des échanges internationaux, favorisant ainsi le développement agricole du continent africain. L’urgence de débloquer ces engrais russes a été au cœur des discussions lors du deuxième Sommet Russie-Afrique qui s’est tenu à Saint-Pétersbourg fin juillet. Cette rencontre de haut niveau a permis de mettre en avant l’importance cruciale de ces intrants agricoles pour l’Afrique et de mobiliser les parties prenantes autour de cette question.
Selon Vladimir Poutine, seulement deux petits lots, sur les 262 000 tonnes d’engrais russes conservés en Europe, ont été expédiés jusqu’à présent. Ces envois ont été respectivement destinés au Malawi et au Kenya, laissant ainsi une grande partie des stocks en suspens, privant l’Afrique d’un accès immédiat à ces produits essentiels. Il est essentiel de noter que l’agriculture joue un rôle clé dans l’économie de nombreux pays africains, et la disponibilité d’engrais de qualité est un facteur déterminant pour accroître la productivité et assurer la sécurité alimentaire à long terme.
La demande d’engrais augmente de manière significative sur le continent, car de plus en plus d’agriculteurs adoptent des pratiques agricoles modernes pour accroître leurs rendements. Seulement depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie est sous le coup de multiples sanctions en Occident. Ce qui bloque l’acheminement de certains produits russes sur le marché mondial.
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