Le président s’est engagé à débattre « dès l’automne » de la politique de la France sur le continent, et en particulier au Sahel, où elle est de plus en plus rejetée.
Emmanuel Macron s’est engagé ce 7 septembre à ce que le parlement puisse débattre prochainement de la stratégie de la France en Afrique et au Sahel, où sa présence militaire est contestée dans plusieurs pays, y compris récemment au Niger.
Dans une lettre aux chefs de partis politiques qu’il a rencontrés le 30 août, il estime que « l’échange sur l’Afrique a permis de revenir sur la situation dans plusieurs pays, en particulier au Sahel », ajoutant que « le principe d’un débat parlementaire tel que prévu par notre Constitution (…) a été acté, dès l’automne sur ce sujet, et à chaque fois que l’actualité le justifiera », selon ce texte dont l’AFP a obtenu copie.
Situation très délicate
La première partie de cette rencontre entre le chef de l’État et les responsables de partis politiques avait été consacrée à la situation internationale et à ses conséquences pour la France.
Après le Mali et le Burkina Faso, la France se trouve dans une situation très délicate au Niger. Les militaires auteurs d’un coup d’État, le 26 juillet, ont dénoncé les accords de défense les liant à Paris et sommé la France de retirer les près de 1 500 soldats qui y sont basés et sont engagés dans la lutte antijihadiste.
Paris a reconnu cette semaine que des « échanges » avaient lieu entre armées nigérienne et française sur le retrait de « certains éléments militaires » français au Niger.
jeuneafrique (Avec AFP)