Dans sa mission d’observateur indépendant de la société civile, le Pool d’observation Citoyenne du Mali (POCIM) a présenté son bilan du rapport sur les élections générales (présidentielle) tenues en juillet et Août 2018 d’une part et sur les concertations régionales sur le découpage territorial du 13 au 17 novembre 2018. Le rapport a été présenté ce mardi 12 mars 2019 au Centre Maeva Palace de Bamako.
C’est lors d’une conférence de presse couplé avec le Réseau Citoyen de Médiation au Mali que le POCIM a fait part de son bilan sur les élections générales devant les médias
Selon les responsables du POCIM, ces rapports font suite au déploiement de 84 observateurs de long terme et de 1980 observateurs de court terme à l’élection présidentielle et de 23 observateurs lors des concertations régionales: « En tant que principale mission d’observation électorale de la société civile malienne, le POCIM a couvert tout le territoire national et a recueilli ces informations pertinentes sur la conduite du processus électoral et des concertations régionales, desquelles il a tiré des conclusions et formulé des recommandations à l’attention des principaux acteurs du processus électoral dans l’optique de l’amélioration des cycles électoraux à venir » a déclaré le président de cette organisation Ibrahima Sangho. Le POCIM qui comprend quatre organisations de la société civile, à savoir l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance (OBSERVATOIRE), le Groupe Pivot/Drcit et Citoyenneté de la Femme (GP/DCF, le Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ- Mali) et les Volontaires pour le Mali (VPM) a fait des recommandations sur plusieurs aspects notamment sur la loi électorale ou encore sur le fichier électoral : « Nous avons noté beaucoup de points d’insatisfaction quant à la loi électorale et quant à l’article 73, il a été totalement massacré notamment par la majorité présidentielle », a ajouté M Sangho
Interrogé sur le retard de la publication du rapport, le président du POCIM estime qu’il “faut toujours prendre le temps nécessaire pour présenter un résultat potable”
Quant au Réseau Citoyen de Médiation au Mali, il assure avoir mener des actions à travers son dispositif d’alerte précoce afin de permettre aux autorités compétentes, les difficultés et incidents rencontrées sur le terrain en vue d’une réponse approprié et rapide, permettant ainsi le bon déroulement des opérations dans les bureaux et centres de vote.
Amadou Kodio
Source: La Lettre du Mali