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Djenebou Danté: à la recherche de la relève

C’est ce 23 septembre que la sprinteuse Djenebou Danté a lancé son association pour accompagner les jeunes aspirantes athlètes maliennes qui souhaitent faire carrière.

 

Aux DD de son nom il faut en ajouter deux de plus. L’athlète malienne a en effet choisi de nommer son association 4D, pour « Djenebou Danté pour le développement durable »’. Valeur sûre du sprint malien, même si elle n’a pas toujours pu donner forme à ses ambitions continentales ou olympiques, elle veut former et partager son expérience afin de propulser sur les pistes de jeunes louves. Ce projet, assure-t-elle, est mûri depuis longtemps et l’association permet de le « formaliser » pour lui donner du poids. Sur la base de listes fournies par quelques entraineurs, la médaillée d’or au 400 m des Jeux de la Francophonie 2017 va sélectionner une dizaine de postulantes. La Malienne, qui évolue en France à l’Entente Family Stade de Reims Athlétisme, qui l’accompagne dans ce projet, souhaite former des équipes de relais. « Je veux 6 filles au minimum pour chaque discipline », le 4×100 m et le 4×400 m, explique-t-elle. « Ces jeunes seront parmi les meilleures et, au delà des courses collectives, elles pourront faire leurs preuves de manière individuelle », poursuit Danté. Elle a échoué lors des deux derniers Jeux olympiques à passer les tours préliminaires, mais souhaite aller vite. Son objectif : les J.O de Paris en 2024. 3 ans pour trouver et polir les jeunes qui assureront la relève. À 32 ans, la recordwoman nationale du 400 m tend vers la fin de sa carrière. « J’ai toujours voulu être championne du monde ou olympique. Même si je n’arrive pas durant ma carrière, je serai heureuse de l’être comme entraîneur».

Éviter les pièges

L’accompagnement de Djenebou Danté ne sera pas axé sur l’aspect purement sportif uniquement. « Éducation, santé, numérique » composeront son triptyque. « Dans le monde d’aujourd’hui, sans diplôme, difficile pour un sportif de faire sa reconversion et nous avons besoin du numérique, notamment pour remplir les formalités afin de participer à une compétition », explique-t-elle. L’expérimentée spécialiste des 100 et 400 m partagera son vécu avec les jeunes filles sélectionnées pour leur éviter « les pièges » d’un milieu où évoluer n’est pas chose aisée pour une femme.

Boubacar Sidiki Haidara 

Source : Journal du Mali

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