Jamais la diplomatie malienne n’aura été si laminée à travers sa gestion calamiteuse de ses ressources humaines orchestrée par le Segal Diall et son homme lige le directeur des ressources humaines Broulaye Traoré.
Toutes les carambouilles au niveau des affectations du ministère des Affaires étrangères sont l’œuvre de ces deux complices de ces écuries d’Augias diplomatico-consulaires. Ils sont à découvert devenus une agence de placements fonctionnant au gré de leurs intérêts sordides et mercantilistes. Le cas de Diocolo Coulibaly à Washington n’est pas étranger à cela, avec le forfait de leur troisième mousquetaire Mahamadou Nimaga, homme-caméléon de la diplomatie malienne qui mange à tous les râteliers à l’instar de son entregent devenu mentor par la force des combines, Boubacar Gouro Diall. C’est désormais un secret de polichinelle que ce trio est à la base des derniers mouvements diplomatiques on ne peut plus sordides notamment ceux des chefs de Missions diplomatiques et consulaires qui sont en train de conduire lamentablement notre diplomatie dans le déluge au moment où le peuple malien a le plus besoin d’elle. D’autant que ce trio infernal se bat bec et ongles pour que des conseillers inexpérimentés souvent sans coffre adéquat remplacent, pendant ces moments cruciaux de la vie du pays, les chefs de mission actuels expérimentés de leurs postes. Quid de l’hémorragie financière engendrée par ces mouvements anachroniques pour une Transition à qui il ne reste qu’un peu plus d’un semestre ? Quelle image donnerait-on à notre diplomatie héritière d’un certain Me Alioune Blondin Bèye, diplomate chevronné hors-pair. Le nouveau ministre devrait-il boire jusqu’à la lie cette boisson, disons plutôt ce poison concocté par ce trio infernal qui y attend avec boulimie des dividendes et autres retombées indigestes.
Il est enfin temps que le syndicat des Affaires étrangères impute leurs déconvenues et déboires à Diall et son DRH. Dans la même veine, Diop devrait se méfier de ce couple comme de la peste.
À bon entendeur salut !
N.S
Source: Le Sphinx