Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Diamants à Bougouni : « Les pierres découvertes appartiennent à l’État » rassure le Directeur de la DNGM Cheick Fantamadi Keita

Début juin dernier, la découverte de quelques pierres de diamants dans la région de Bougouni, à l’intérieur du pays , a fait une vaste réactions sur la toile. Si certains se questionnaient encore de la véracité de l’information, d’autres ont émis des réserves quant à la procédure ayant abouti à la découverte.

 

« Depuis que l’évènement a été transmis à la télévision nationale ,moi même j’ai eu beaucoup d’appels par rapport à ça » .C’est à travers ces mots que le Directeur de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines Cheick Fanta Mady Keita a abordé au micro d’INFO360INFO l’affaire dite de diamants à Bougouni.
Selon les propos du chef de la DNGM, l’information est avérée comme transmise par nos confrères de l’ORTM. C’est une autorisation d’exploration de trois mois qui a été donnée à la société SAMADOU MINING. La société en faisant l’exploration a fait des trous de recherche : »Ces trous ne vont pas au-delà de 10 mètres .Ce sont dans ces trous qu’il y’a eu quelques pierres ,des petites pierres de diamant« , a insisté M. Keita.
Les travaux sont en un état embryonnaire en d’autres termes le stade de la recherche : »L’État est entrain d’accompagner, d’amener des grands travaux d’envergures ,de recherche. On a même suggéré à la société de rechercher le permis de recherche et par rapport à cela il y’aura des travaux d’envergure qu’on appelle la géophysique c’est à dire les travaux de recherche, les travaux de forages afin de savoir si c’est une continuité, si ce diamant a des réserves qu’on peut exploiter » rajoute M. Keita rappelant qu’en phase d’exploration, tout ce qui est trouvé comme substance en phase d’exploration est remis à l’État, selon le code minier.
« Il  a été dit au Directeur du bureau diamant de faire la traçabilité. Le pierres découvertes appartiennent à ce stade à l’État« , indique-t-il. Les exploitations aurifères au Mali aujourd’hui créent une grande valeur ajoutée à l’économie nationale dans la mobilisation de ressources financières pour la réalisation d’infrastructures sociales de base.
Une éventuelle confirmation à grande échelle de gisements de diamant sera une bonne santé pour le trésor public.  Ce dernier aujourd’hui est en grande partie alimentée par les fiscalités minières engendrées par le Ministère des Mines à travers la Direction nationale de la Géologie des Mines .
Madou’s Camara/info360.info
Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance