À l’issue de la cérémonie d’ouverture, des participants nous ont confié leurs attentes, leurs remarques, leurs suggestions
Pr Younous Hamèye Dicko, président du parti RDS : « Un nouveau départ qui nous permettra de régler nos problèmes »
Cette importante rencontre me paraît absolument nécessaire. Et je pense qu’elle doit être considérée comme une fête nationale. Une fête dans laquelle les Maliens, de toutes catégories, de toutes les régions, vont se retrouver, parler ensemble, faire des résolutions, des recommandations ensemble pour notre Nation. Après cette conférence, ce sera un nouveau départ qui nous permettra de régler nos problèmes.
Le problème principal, c’est la sécurité, ou si vous préférez, l’insécurité qui a envahi l’ensemble du territoire. Il faut qu’on trouve des solutions.
Les solutions, c’est la mobilisation du peuple, c’est le peuple qui doit assurer sa propre sécurité. C’est le peuple qui va extirper de son sein le poison. Le peuple doit extirper de son sein les dangers qui le guettent ; les dangers qui guettent la Nation entière. Je crois qu’il n’y a pas de solution à l’insécurité si le peuple n’y participe pas.
Moussa Mara, ancien Premier ministre, président du parti Yélèma : « Que les vrais sujets soient abordés »
Mes attentes sont celles qu’elles étaient au début du processus. Moi, j’ai eu la chance, le privilège de participer à toutes les étapes du Dialogue national inclusif. J’ai participé à l’atelier de validation des termes de référence (TDR) personnellement pendant les trois jours des travaux. J’ai participé à l’étape communale pendant les deux jours. J’ai aussi participé à l’étape du district au niveau régional.
Le parti Yélèma va participer à l’étape nationale, c’est pourquoi je suis là aujourd’hui. Les attentes, c’est simplement que les vrais sujets soient abordés et que les solutions les plus profondes soient proposées avec un dispositif d’accompagnement adéquat pour que les recommandations soient mises en œuvre. Le Dialogue n’est pas politique, il est national, c’est l’ensemble des composantes de la Nation qui sont conviées. Évidemment, il faut déplorer les absences, mais cela ne doit pas nous empêcher de nous parler, de discuter des vrais sujets et d’apporter des solutions appropriées.
Soumeylou Boubèye Maïga, ancien Premier ministre, président du parti Asma-CFP : « C’est pour aboutir à un consensus sur les principaux défis »
Nous insistons sur le fait que c’est un dialogue entre Maliens ; ce n’est pas un dialogue entre des camps opposés. Tout cela, c’est pour aboutir à l’émergence d’un consensus sur les principaux défis que nous avons à relever.
Je pense que même ceux qui ne sont pas là pourraient s’approprier plus tard les conclusions du dialogue ; c’est cela le plus important. C’est pourquoi, il est essentiel que nous veillions à ce que la dynamique du dialogue soit une dynamique positive et que ses résultats contribuent à rassembler plutôt qu’à nous diviser.
Source: Journal l’Essor-Mali