Flambée du prix des denrées de première nécessité au Mali : depuis l’apparition de la maladie du Coronavirus, le prix de ces produits connaisse une hausse sur le marché. Certains cherchent d’ailleurs à se « constituer des réserves de nourritures. » Dans un communiqué, la Direction nationale du commerce, de la concurrence a déclaré que « ces augmentations ne sont pas justifiées et qu’il n’ya pas non plus de rupture de stock ». Elle décide de fixer les prix « à ne pas dépasser ».
Des consommateurs se disent « inquiets » face à cette flambée. Par exemple à Bamako, le kilogramme du sucre qui était cédé à 450 FCFA, est vendu aujourd’hui entre 550 voir 600 FCFA selon des quartiers de Bamako. Le litre d’huile est aujourd’hui entre 850 voir 1.000 FCA.
Le constat est le même à l’intérieur du pays. A Gao, depuis la fermeture des frontières avec l’Algérie, certains produits ont connu une hausse. Le carton de couscous et de macaroni qui était à 3.500 est vendu aujourd’hui à 5000 FCFA. Le sac de sucre de 50 kilogramme cédé à 18.000 est passé à 25000 CFA. Le sac de farine, quant à lui, passe de 10 000 à 15.000 FCFA. Le carton de lait de 25.000 est cédé maintenant à 35.000 FCFA.
Dans communiqué publié ce lundi 30 mars, la Direction nationale du commerce et de la concurrence invite ses démembrements à « veiller au respect des prix dans les lieux de vente ». Tout en insistant qu’il n’y a pas de rupture de stock dans l’approvisionnement des marchés. La DNCC demande à ses collaborateurs de « punir conformément à la loi, toute pratique visant à spéculer sur le cout de denrées alimentaires ».
Toujours selon la DNCC, le prix plafond de certains produits alimentaires est de 650 FCFA pour l’huile locale, 500 FCFA pour le sucre, 350 FCFA pour le riz brisé non parfumé et 250 FCFA pour le pain de 300g. Malgré cette fixation de prix par la DNCC, certains consommateurs restent sceptiques quant à l’application sur le terrain dans un contexte de libéralisme des prix.
A Bamako, de nombreux consommateurs crient leur colère face à la flambée des prix de denrées de première nécessité. Selon eux, l’apparition de cette pandémie dans le pays, ne saurait justifier cette augmentation. Ils demandent aux autorités d’alléger leur souffrance en diminuant les prix.
Source : Studio Tamani