Les frontières terrestres et aériennes étant fermées depuis lors suite à ces sanctions de la Cedeao, on se demande aujourd’hui par quels moyens de locomotion, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara pourrait-il se rendre à Bamako, à l’occasion des obsèques de son ex homologue malien avec lequel il entretenait des rapports très étroits. Qu’en sera-t-il des enfants Karim Keita et Boubacar Keita à qui le gouvernement ivoirien a offert gîte et couverts après la chute de leur père ?
Bénéficieront-ils d’une dérogation spéciale des autorités de la Transition malienne pouvant leur permettre de participer aux funérailles de leur géniteur ? Autant de questions que l’on se pose. Mais en attendant le dénouement de ce véritable casse-tête chinois, le plus gros perdant dans l’affaire, c’est le président ivoirien, Alassane Ouattara qui risque de ne pas faire le déplacement à Bamako compte tenu bien évidemment des sanctions de la Cedeao contre le Mali.
P. L
Par Opera News