Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) a appris avec stupéfaction, le décès brutal, survenu le 23 octobre 2018 à Bamako, de Mahamadou Djéri Maiga, vice-président de l’instance dirigeante et membre du comité de suivi de l’Accord issu du processus d’Alger.
Depuis la Mauritanie, Alger, Paris, Madrid et bien sûr le Mali, les sympathisants de ce mouvement sécessionniste continuent de s’interroger sur les vraies raisons de la mort de Mahamadou Djéri Maiga. Certains d’entre eux murmurent que les circonstances de sa mort, laissent à penser qu’il a été empoisonné. Une thèse à laquelle peu de gens accordent un crédit à Bamako. Seulement voilà que, le conseil révolutionnaire du MNLA a pondu un communiqué dans lequel, la thèse de l’empoisonnement est loin d’être exclue.
En effet, le MNLA demande aux parties signataires et garantes de l’Accord, trois choses : la première consiste à élucider les circonstances de ce décès, de manière à lever toute, équivoque ; la deuxième est de soumettre le corps du défunt à une autopsie indépendante avant l’enterrement et la dernière est de transférer le corps à Kidal ou à son village natal.
En outre, le conseil révolutionnaire du MNLA « déclare un deuil de trois jours, allant du 23 au 25 octobre, sur toute l’étendue du territoire de l’Azawad et à l’extérieur où résident les populations azawadiennes».
El Hadj Chahana Takiou
Source: Le 22 Septembre