Le maire de la Commune urbaine de Ségou Nouhoum Diarra a accordé le week-end dernier une interview groupé à des hommes de médias, occasion pour lui de faire le bilan de l’année et d’évoquer les perspectives pour 2020. C’est le Complexe commercial Salia Daou qui a servi de cadre à cet échange.
Depuis un certain temps la Commune urbaine de Ségou a changé de visage. Construction d’infrastructures, réhabilitation de bâtiments, bitumage de routes, éclairage public… les travaux se succèdent mais ne se ressemblent pas. De l’éducation à la santé, de la sécurité à la culture, en passant par l’assainissement et à la mobilité urbaine jusqu’à la responsabilisation des chefs coutumiers, etc. aucun secteur n’est oublié.
“Nous sommes fiers de ce que nous avons fait grâce à l’accompagnement de l’équipe communale, des autorités et des populations. Cependant, beaucoup reste aussi à faire”, a introduit le maire RPM de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra.
Dans le domaine des réalisations, l’édile s’est réjoui, entre autres, de la réhabilitation du stade municipal Sory Ibrahim Konandji, du marché moderne de Médine, la réalisation du Complexe commercial Salia Daou, la construction du Centre de santé de Sido Sonikoura, l’aménagement de la route Badié à Missira, des voies d’accès du centre de santé de Sido Sonikoura, la clôture de l’école fondamentale d’Hamdallaye C. La liste n’est pas exhaustive. Ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre du Programme d’appui aux communes urbaines du Mali (Pacum). A celles-ci, s’ajoutent l’aménagement de quatre terrains de basket-ball et un terrain de volley-ball, le lancement de la coupe communale. Ce n’est pour rien si la ville a accueilli le mois dernier la Supercoupe de basket-ball au Mali.
Aussi, s’il y a une infrastructure dont l’actuelle équipe communale se dit également fière, c’est sans nul doute le bitumage et l’éclairage d’une rue au centre ville.
“C’est la première fois au Mali depuis l’avènement de la décentralisation qu’une équipe communale soit maitre d’ouvrage du bitumage comme à Missira ici avec caniveau et éclairage public pour un montant de plus de 600 millions de F CFA”, a-t-il révélé. Il s’y ajoute que les conditions de travail des agents de la mairie ont été nettement améliorées.
Le maire Nouhoum Diarra a dit aussi attacher un grand intérêt au jumelage qui a été selon vraiment bénéfique pour leur circonscription.
Un maire comblé
“Nous sommes en jumelage avec la ville d’Angoulême en France depuis 1984 et Richmond aux Etats-Unis et le 10e anniversaire de cette amitié a été fêté l’année dernière. Ces partenaires sont importants pour notre commune. Par exemple en 2017, les Américains sont venus avec plus 500 millions de F CFA de matériels médicaux qui ont été donnés à l’hôpital de Ségou. Quant à la ville d’Angoulême, elle nous appuie beaucoup dans le cadre de l’intercommunalité. Récemment, elle a financé des latrines dans quatre écoles de Ségou”, a révélé le maire Nouhoum Diarra.
Le conseil communal, aux dires de l’édile, accorde une importance particulière à la sécurité et a été toujours aux côtés des Forces armées et de sécurité.
S’agissant de 2020, la mairie, à l’en croire, projette de mettre sur pied un projet de décharge finale vers Sakoïba sur un espace de 70 ha. Sans oublier la construction d’une école au Quartier Comatex avec toutes les commodités d’un montant de 100 millions de F CFA, d’un Cscom au quartier Missira et des directions dans certaines écoles.
Le problème de recasement du quartier Dougounina n’est pas en reste même si, selon lui, le site de 41 ha qui leur été affecté par le gouvernement pour ce processus est de nous jours revendiqué par une autre commune.
“Nous avons saisi qui de droit par rapport à cette affaire, car nous ne sommes partis de nous-mêmes, c’est l’Etat qui a donnée l’endroit pour recaser ces populations sont en insécurités avec les files de tensions”, a soutenu le maire.
Le maire s’est surtout félicité de la désignation de la mairie de la Commune urbaine de Ségou et de son maire comme “Homme de l’année” pour la Capitale des Balanzans.
Pour la petite histoire depuis l’avènement de la démocratie aucun maire n’a pu faire un second mandat à la tête de la Commune urbaine de Ségou. Cependant au regard des différentes réalisations, certains Ségoviens croient fermement qu’au moment voulu s’il se présente pour un second mandat, il va sans nul briser ce mythe. L’avenir nous en dira davantage.
Kassoum Théra envoyé spécial à Ségou
Source: Aujourd’hui-Mali