Le président de l’autorité intérimaire de la mairie de la commune du Mandé, Nouhoum Kélépily, a procédé à la remise des tables-bancs au président de la coordination des comités de gestion scolaire (CGS). Avant de se rendre successivement à Ouenzzindougou et Kamalé où, par son action, l’eau coule pour le bonheur des populations. Ce, sous le regard vigilant du Sous-préfet de Kalaban-coro, Daha Kéita.
Ce jeudi 1er juillet 2021, les responsables de la mairie de la commune du Mandé n’ont pas connu de repos. A l’instar de l’engagement du gouvernement de transition, la mairie de la commune du Mandé mouille le maillot pour soulager les populations des souffrances qu’elles endurent il y a belle lurette.
264 tables-bancs pour les écoles
Les 264 tables-bancs ont ouvert le bal à ce marathon de remise de biens. Dans l’enceinte de la mairie, le président de la coordination des comités de gestion scolaire (CGS), Modibo Sokomory Kéita, a reçu ces biens. Nouhoum Kélépily a fait savoir qu’après le constat amer que les élèves sont assis à même le sol dans les classes, la mairie ne peut y rester indifférente.
Considérant cet état de fait inadmissible au 21ème siècle, la mairie s’est engagée à pallier ce problème. Pour lui, le besoin avoisine 1000 tables-bancs. Pour les avoir, à ses dires, la mairie ne ménagera aucun effort. En outre le don des tables-bancs, il a tenu la promesse de clôturer les écoles pour sécuriser les apprenants et de construire des salles de classes pour désengorger celles qui existent.
Le président de la coordination des CGS de la commune du Mandé, Modibo Sokomory Kéita, a exprimé un sentiment de joie en recevant les tables-bancs. Il encouragera la mairie de persévérer dans ce sens pour le développement de la commune.
2 forages pour les femmes à Ouenzzin et Kamalé
L’eau étant la source de vie était devenue une denrée rare à Ouenzzindougou et Kamalé. Dans le premier village cité, la mairie a répondu au besoin d’eau d’un groupement de femmes. Elle offre un forage doté d’un château d’eau pour éviter à ces femmes de parcourir une longue distance à la recherche de l’eau. Là aussi, la joie était lisible sur les visages.
Aux environs de 11 heures, le convoi a mis le cap sur Kamalé à 40 km de Bamako. Dans ce village du Mandé, la cérémonie s’est déroulée au rythme des chants et pas de danse des femmes qui reçoivent un forage doté d’une pompe à motricité humaine. A entendre des ménagères, c’est une épine de moins de leurs pieds. Et pour cause, elles vaqueront à leurs activités de maraîchage avec aisance.
Bazoumana KANE
Source : L’Alerte