Elle va permettre au Centre d’optimiser ses ressources, aussi bien humaines que matérielles pour une meilleure exécution de ses missions
Les administrateurs du Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics (CNREX-BTP), ont tenu, le jeudi 28 mars dernier, au siège du Centre sis à la Cité Unicef, la 24ème session ordinaire de leur Conseil d’administration, sous la présidence du Secrétaire général du ministère de l’Innovation et de la Recherche scientifique, Pr Drissa Diallo, le président du Conseil d’administration (PCA). C’était en présence du Directeur général (DG) du CNREX-BTP, Adama Coulibaly et l’ensemble des administrateurs. Le projet d’ordre du jour portait sur l’examen du point d’exécution des recommandations de la 23ème session ; du rapport d’activités au 31 décembre 2018 ; des comptes financiers au 31 décembre 2018 ; le projet de programme d’activités et budget de 2019.
Dans son mot de bienvenue, le DG du CNREX-BTP, a fait savoir, qu’au cours de l’année écoulée, que sa structure n’a pu réaliser que 71% des activités programmées. Selon lui, cette baisse de performance est principalement due à la rétention budgétaire opérée au niveau du Budget spécial d’investissement (BSI).
Pour sa part, le PCA a déclaré que la présente session budgétaire se tient dans un contexte de restructuration du Centre. Selon lui, cette restructuration va permettre au CNREX-BTP d’optimiser ses ressources, aussi bien humaines que matérielles pour une meilleure exécution de ses missions, à savoir : promouvoir la recherche et l’innovation dans les domaines du bâtiment et des travaux publics.
En outre Pr Drissa Diallo, n’a pas manqué de souligner des difficultés auxquelles le Centre est confronté. Il a cité, entre autres, : la méconnaissance du CNREX-BTP par le grand public ; la faible implication du CNREX-BTP dans les travaux d’envergure nationale ; l’insuffisance des ressources allouées à la recherche et du personnel qualifié.
Pour pallier ces difficultés, le PCA, a invité la direction du CNREX-BTP à renforcer sa collaboration avec d’autres laboratoires partenaires, notamment ceux des pays africains, ainsi qu’avec des institutions d’enseignement supérieur et de recherche.
Au regard de l’importance des documents soumis à l’approbation, il a invité les administrateurs, à les analyser sans complaisance, afin de faire des propositions réalistes permettant au Centre de relever les challenges pour l’excellence.
Source: Le 22 Septembre