Les autorités du pays ont décrété trois jours de deuil national suite à la série d’attaques revendiquées par le Jnim, un groupe terroriste, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique.
Jeudi, deux attaques ont visé le camp militaire de Bamba (région de Gao) et un bateau qui naviguait dans le cercle de Rharous (région de Tombouctou). Vendredi, à Gao, c’est un camp de l’armée malienne et l’aéroport qui ont été pris pour cibles. Plusieurs victimes sont à déplorer.
La situation actuelle au Mali dépasse l’entendement des membres du grin. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Ils disent avoir à l’époque, accusé ATT et IBK d’impuissance face à cette même dégradation sécuritaire.
Aujourd’hui, avec les colonels aux commandes, les membres pensaient que les FAMa et Wagner avaient au moins 70 % de contrôle de la situation sécuritaire du pays et qu’on n’allait jamais revoir des attaques d’une telle envergure. Mais, les récentes attaques ont prouvé le contraire.
Ce que les membres trouvent anormal, c’est qu’en dépit de nos équipements militaires sophistiqués, nos drones et nos avions militaires, les jihadistes nous infligent des dégâts ou qu’on ne parvient jamais à voir venir.
“Il est grand temps que nos autorités nous expliquent sans tabou ce qui ne va pas réellement pour qu’ensemble nous trouvions une solution”, disent-ils. Les membres avaient espéré que le départ de Barkhane et de la Minusma permettrait à nos militaires et leur partenaire d’être maîtres des lieux. Toutefois, ces récents et douloureux évènements indiquent que la tâche reste plus difficile qu’on imaginait.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune